Un monarque du Golfe au service de l’homosexualité

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Ce célèbre prince des Émirats Arabes Unis s’en pâme et fait de chaudes gorges de l’exploit d’être au cœur des négociations ayant abouti à l’échange de prisonniers entre la Russie et les États-Unis. Il revendique au fait la prouesse diplomatique d’avoir pris une part très active dans la libération par la Russie de la basketteuse Britney Griner, puis par les États Unis du trafiquant d’arme Victor Bout communément appelé «Seigneur de la Guerre». L’exploit du Prince Ben Salman aurait été très enviable s’il cadrait avec les préceptes et vertus religieux qui guident la société  – dont il est le garant et qu’il est tenu par conséquent d’incarner en tant souverain. Or le commanditaire présumé de l’assassinat du journaliste Khassoggi s’est plutôt rendu complice du confort d’un personnage qui est l’avatar universel s’il en est de l’homosexualité. Il s’agit notamment de la basketteuse américaine Griner, qui porte si fièrement l’étendard de la gay-pride qu’elle a convolé en juste noce avec sa partenaire. Laquelle partenaire a été présentée au monde entier comme une conjointe ordinaire à l’annonce de la libération de la célèbre détenue. Et dire que la main secourante du prince saoudien intervient dans le dossier pendant qu’une autre monarchie du Golfe affiche de l’intransigeante hostilité à la défense des droits de minorités sexuelles sur les tribunes du Mondial Qatari.

La Rédaction

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