Tout grand projet commence par la communication et se termine aussi par la communication, de tirer d’une bonne manière de cette communication doit être une préoccupation de tout initiateur du Projet. C’est ce qui fait annoncer par World Vision Mali à un atelier de trois(3) jours à l’attention des journalistes et les influenceurs des médias sociaux.
L’ouverture des travaux de ce grand atelier, organisé par World Vision Mali à la branche de JOFA-ACTE, se sont ouverts ce mardi 04 mars 2025, au bureau de World Vision CSK1 sis à Badalabugou. Les travaux de cet atelier étaient dirigés par M. Amadou Thiam, directeur national de la Cellule de la Lutte contre le Travail des Enfants(CNLTE) en présence de M. André Pascal Coulibaly, manager du projet JOFA ACTE, de Arouna Traoré, formateur, de Mme Ami Coulibaly, cheffe de projet JOFA-ACTE , Tdhs et de mademoiselle Fatoumata dite Dicko Diamoussa Kanè, présidente du parlement des enfants du Mali.
Pendant ces trois jours, ces médias(journalistes et influenceurs) seront formés et outillés aux bons reportages sur le terrain et en interview sur les enfants et leurs expositions aux pires formes de travail dans le cadre de la stratégie de communication. Ils seront également formés sur la cybercriminalité. A noter que plus de 30 hommes de médias du Mali participent à ce important atelier.
Selon le Manager de JOFA-ACTE M. André Pascal Coulibaly, cette activité est en tête depuis un fort temps car, tout retrace sur ça 《 nous faisons notre communication à notre niveau, mais pour mieux communiquer pour que le monde entier sache ce qui se passe ça doit être avec qui maîtrise le domaine voilà l’idée de cet atelier 》, a-t-il déclaré avant de dire que les techniques qui seront enseignées permettront à ces hommes de faciliter leur travail afin de protéger l’intérêt commun sur les enfants. A ses dires, seule l’éducation peut garantir la souveraineté 《 nous devons tout faire pour maintenir les enfants sur ce plan 》. Aussi, ajoute-t-il, que tous ceux qui ont pris leur souveraineté ont valorisé et gardé leur éducation. Cause commune, non seulement violation des droits fondamentaux des enfants, mais plutôt un frein à la société, il s’agit du travail des enfants où chaque enfant contraint au lieu d’apprendre est une compromission, nous a-t-elle déclaré, Fatoumata dite Dicko Diamoussa Kanè, présidente du parlement des enfants du Mali tout en indiquant que cette rencontre est une belle occasion pour unir les forces, renforcer les actions et en fin de bien lutter contre le travail des enfants notamment ses pires formes. 《 Vous qui pouvez porter la voix des sans voix à n’importe où , les relais que vous êtes, il s’agit de vous les hommes de médias, nous comptons beaucoup sur vous pour cette lutte 》, a conclu la présidente du parlement des enfants du Mali.
Pour clôturer cette cérémonie d’ouverture, le président de la Cellule nationale de la Lutte contre le Travail des Enfants M. Amadou Thiam après avoir remercié les hommes de médias pour cette réponse massive à cet atelier qui jouent un rôle important dans la lutte contre le travail des enfants notamment ses pires formes, a souligné que le travail des enfants notamment ses pires formes sont des véritables préoccupations des plus hautes autorités du Mali ce qui fait qu’elles sont intéressées à toutes actions venant dans ce sens, a-t-il dit. D’avancer 《 le phénomène travail des enfants est accentué en milieu rural avec 60% contrairement en milieu rubain 34%》. Un rapport d’INSTAT, selon lui, a prouvé que le phénomène se voit couramment au Mali dans les régions comme Sikasso, Koulikoro, Kayes et Ségou, les zones où l’agriculture et l’orpaillage sont des activités principales, a-t-il mentionné. Poursuivant ses propos, il dira que la cause principale ou profonde du travail des enfants notamment ses pires est la pauvreté avant de conclure que la lutte contre le travail des enfants est un combat noble que chacun doit s’en charger.
Youba Doumbia……