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La situation en cours résulte de la dérive autoritaire du président. L’hubris d’un pouvoir qui emprisonne ou exile ses opposants les plus menaçants, réprime les libertés et tire sur son propre peuple avec une révoltante impunité Il convient, tout d’abord, de nous incliner devant nos […]
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Le Congrès du travail du Nigeria, vent debout contre la fin des subventions de carburants annoncée par le Bola Tinubu, le nouveau président du Nigérian lors de sa prise de fonction. La subvention permettait aux populations d’avoir accès au carburant bon marché. Les syndicalistes menacent […]
ECONOMIE INTERNATIONAL(APS) – Le Khalife général des « Baye Fall » Serigne Amdy Modou Mbenda Fall, a convié tous ses fidèles à un grand rassemblement ce dimanche à Touba (centre), a appris l’APS de son porte-parole Serigne Dame Soda. Le rassemblement est prévu à 17 heures […]
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ACTUALITE INTERNATIONALLa 62ième session ordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, s’est tenue à Abuja au Nigeria, le dimanche 4 décembre 2022. Cette session semble déjouée tous les pronostics et toutes les rumeurs fallacieuses qui avaient pignon […]
ACTUALITELa 62ième session ordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, s’est tenue à Abuja au Nigeria, le dimanche 4 décembre 2022. Cette session semble déjouée tous les pronostics et toutes les rumeurs fallacieuses qui avaient pignon sur rue au Mali et qui faisaient état d’un ultimatum lancé aux autorités de Bamako si elles ne libèrent pas les 46 soldats incarcérés au Mali. Les sujets inscrits à l’ordre du jour passionnaient, certes, plus d’un citoyen de l’espace communautaire, mais le communiqué final a été une véritable aubaine pour Bamako. Ils étaient entre autres l’évolution des transitions dans les trois pays membres à savoir : le Burkina-Faso, la Guinée et le Mali, ensuite la crise entre le Mali et la Côte d’Ivoire au sujet des 46 soldats incarcérés et enfin la nécessité de mettre en place une force sous régionale pour lutter contre le terrorisme, mais aussi et surtout être un rempart contre les déstabilisations chroniques des pays. Les autorités sous régionales, après avoir apprécié les rapports des différents médiateurs désignés par la CEDEAO dans les trois pays qui connaissent une situation exceptionnelle due à la rupture constitutionnelle, la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements a pris des décisions au cas par cas. Pour ce qui concerne le Mali, alors que les rumeurs les plus folles avaient fait état d’une série de sanctions contre le pays du Colonel Assimi Goïta, le communiqué final n’a été, en réalité qu’une aubaine pour les autorités maliennes qui s’en sortent bien. Pour rappel, ce communiqué final demande dans un ton diplomatiquement correct, aux autorités de la transition d’accéder à la sollicitation de la CEDEAO pour une éventuelle libération des 46 soldats ivoiriens. La Communauté sous régionale s’engage même à soutenir le Mali et ses autorités sur un triple plan, politique, financier et organisationnel, afin que le pays puisse sortir de cette série noire de rupture constitutionnelle, pour un retour à l’ordre constitutionnel normal.
Pour mettre fin aux résurgences des coups d’Etat dans l’espace, le 62ème sommet de la CEDEAO a décidé de la création d’une force contre le terrorisme et contre aussi le renversement des régimes. Pour beaucoup d’observateurs, le communiqué final n’a été qu’une main tendue de la CEDEAO aux autorités de la transition malienne. Cette main tendue doit être acceptée par le Colonel Assimi Goïta afin que le Mali puisse retrouver sa place et toute sa place dans l’organisation sous régionale. Le Mali doit également accepter les propositions, ou du moins la demande de libération des 46 soldats ivoiriens afin d’harmoniser ses relations avec ce grand pays frère et voisin, qu’est la Côte d’Ivoire, stratégiquement important pour le Mali sur un triple plan, social, financier et économique. Si nul ne pourra se sauver tout seul, le salut du Mali est dans la coopération sud- sud avec d’abord ses voisins et puis avec tous les pays africains et même du monde avec lesquels il a un destin commun.
Youssouf Sissoko
Si tant est que le vœu de tous les acteurs civils et militaires est la réussite de la transition, chacun doit alors mettre du sien en s’employant corps et âme afin que le Mali puisse sortir de cette crise qui n’arrange personne. Le bal doit […]
ACTUALITE SOCIETESi tant est que le vœu de tous les acteurs civils et militaires est la réussite de la transition, chacun doit alors mettre du sien en s’employant corps et âme afin que le Mali puisse sortir de cette crise qui n’arrange personne. Le bal doit être ouvert par les autorités, elles qui ont un devoir de redevabilité et surtout d’exemplarité, vis-à-vis du peuple, ensuite la classe politique, à cause de la gestion catastrophique de laquelle le Mali se trouve confronter à l’une des crises les plus graves menaçant son existence et enfin la société civile sans la participation de laquelle toute prouesse faite aura un goût d’inachevé et non inclusif. Il faut alors cette communion, ce large consensus autour des différents challenges qui assaillent le Mali.
Le Mali qui s’est toujours illustré par sa capacité à transcender les difficultés quelles qu’elles soient, dans l’entente, le dialogue et la solidarité, est en passe de fouler aux pieds ces valeurs cardinales d’où les crises. Alors que la résolution de tous ces problèmes n’est ni au-dessus de la capacité du résilient peuple malien, encore moins celle des ressources humaines de qualité pouvant élaborer des bonnes stratégies. En effet, pour atteindre les objectifs que les plus hautes autorités de la transition se sont fixées, quatre schémas ou propositions seront sur la table du père du Mali sans être le plus âgé, à savoir le colonel Assimi Goïta
Première proposition faire un large consensus des forces vives de la Nation,
Face à l’énormité des défis et surtout au probable glissement dans le calendrier électoral, ce qui provoquera, à coup sûr, une levée des boucliers d’une partie de la classe politique et de la société civile, un large consensus doit être recherché autour des objectifs majeurs à réaliser dans un laps de temps très court. Même si cela devrait nécessiter d’énormes sacrifices, comme entre autres la dissolution du gouvernement et la réduction du train de vie de l’Etat. Pour cela le Colonel Assimi Goïta ne doit déléguer son pouvoir à personne, en tant que père de la Nation, il doit se vêtir du manteau de chef pour parler avec tous les acteurs. Il doit descendre dans l’arène politique afin de prendre directement langue avec les acteurs de la vie sociopolitique du Mali.
Deuxième proposition le choix d’un nouveau PM consensuel pour un gouvernement de large ouverture,
Que l’on ne se voile pas la face, le premier ministre Choguel K Maiga fait partie des problèmes de la transition, donc il ne saurait être la solution. Pour rappel, il n’est pas en, odeur de sainteté avec les membres de sa propre famille politique qu’est le M5 RFP, ensuite il semble mettre sur son dos une bonne partie de la classe politique et d’organisations de la société civile. Il est à Hue et à Dia avec les anciens dignitaires d’IBK, regroupés au sein d’un cadre des partis politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel. Enfin il ne pourrait plus être un interlocuteur fiable avec les partenaires techniques et financiers du Mali. Donc le garder à la tête du gouvernement c’est faire l’option délibérée d’échouer.
Troisième proposition, un gouvernement d’union nationale avec toutes les forces représentatives du pays
Le salut du Mali ne pourrait venir que d’un gouvernement d’union nationale ouvert à toutes les forces significatives du Mali. Ce gouvernement aura comme avantage de pacifier le front sociopolitique, de contenter les marginaux politiques et d’obtenir un large consensus sur toutes les questions d’intérêt national. Ce consensus aura son pesant d’or quand il s’agira d’adopter la nouvelle constitution ou de mener les autres réformes politiques ou institutionnelles, indispensables au pays. Pour rappel, il y a déjà une levée des boucliers contre le projet de la nouvelle constitution. Pour pallier d’éventuelle rébellion contre l’adoption de cette constitution, il faut l’implication de tous les acteurs sans exclusive. Ce gouvernement aura également comme avantage d’insuffler une nouvelle dynamique qui permettra à coup sûr d’entamer allégrement des négociations avec les partenaires traditionnels du Mali, sans lesquels il n y aura point d’avancées significatives.
Quatrième proposition, reprendre langue avec la CEDEAO et toutes les organisations africaines et internationales
L’isolement diplomatique dont fait l’objet le Mali est un mauvais choix qui ne pourrait que l’affaiblir davantage, alors qu’il a plus que jamais besoin de la solidarité internationale et d’un soutien ferme et entier pour non seulement relever ses multiples défis sociopolitiques, mais aussi et surtout venir à bout de l’hydre terroriste. La crise sécuritaire que connait les pays du sahel dépasse un seul pays donc le Mali a besoin des autres comme les autres ont eu besoin du Mali quand il y a eu crises chez eux. La CEDEAO, loin d’être l’ennemie du Mali, pourrait jouer cette courroie de transmission afin que les autres organisations, qu’elles soient l’U.A, l’ONU, ou encore l’Union Européenne, la Chine, la Fédération de la Russie, puissent voler au secours du Mali, car le pays a besoin de tout le monde pour sortir de cet imbroglio.
En somme, la réussite de la transition doit être le seul leitmotiv de tous les maliens afin que le Mali puisse rompre avec l’instabilité chronique et retrouver son lustre d’antan.
Youssouf Sissoko
Près de dix ans après le putsch de 2012, le Mali, dont les zones rurales sont toujours en proie aux violences armées, a subi deux coups d’Etat en moins d’un an. Le premier, mené par des officiers le 18 août 2020, a abouti au renversement […]
ACTUALITE POLITIQUE UNEPrès de dix ans après le putsch de 2012, le Mali, dont les zones rurales sont toujours en proie aux violences armées, a subi deux coups d’Etat en moins d’un an. Le premier, mené par des officiers le 18 août 2020, a abouti au renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Pendant les neuf premiers mois d’une période de transition qui devrait en durer dix-huit, les tensions entre civils et militaires ont paralysé le gouvernement. Un second coup, le 24 mai 2021, a permis aux Colonels de mettre à l’écart le duo Bah N’Daou et Moctar Ouane ce qui réconfortera le pouvoir des militaires, mais ouvre une nouvelle période d’incertitudes. Malgré une présence massive, les partenaires internationaux, qui continuent de privilégier la lutte anti-terroriste plutôt que le soutien aux réformes de gouvernance, ont montré les limites de leur action. Le gouvernement de la transition cherche un second souffle pour redorer son blason, terni par des promesses non tenues, une cherté de vie, une insécurité généralisée et une corruption rampante.
Arrivées au nom de la rectification de la transition, les hommes de ce concept, incarnés par le colonel Assimi Goïta et Choguel Kokala Maïga, ont suscité beaucoup d’espoir pour redresser la barre. Mais au bout d’une année de gestion de l’État, les espérances semblent être déçues. En effet, les promesses données avec assurance restent encore au travers de la gorge des Maliens, en particulier les soutiens indéfectibles de la transition. Ils se sentent perdus par la gestion d’un gouvernement en proie à de chocs financiers.
Aujourd’hui, face aux multiples problèmes, le gouvernement tente bien que mal de sauver les meubles. Il est parvenu pour l’instant à désamorcer la bombe sociale du côté de certains syndicats qui avaient menacé de paralyser l’administration par une série de grèves, dont les conséquences allaient être déplaisantes pour le pays. Ces accords entre le gouvernement et ces syndicats ne sauraient cachés le mécontentement social grandissant. Ils donnent un temps de souffle aux autorités de la transition avant que ceux-ci ne déterrent la hache de guerre pour des engagements non tenus.
Cette situation est essentiellement due à une équipe gouvernementale qui semble gérer le pays sans objectifs clairs et bien précis. Le Malaise social persiste malgré la chute d’IBK.
Face à ces nombreux problèmes, le Mali a besoin d’un gouvernement digne à la hauteur des attentes pour préserver le climat social et sauver le pays de l’abîme. Le Mali souffre de graves problèmes structurels dont l’insécurité, et la cherté de la vie qui touchent tout le territoire. Cette situation gravissime n’est que l’une des conséquences du pilotage à vue.
La transition ouverte pour une durée de dix-huit mois après le coup d’Etat du 18 août 2020 ne pouvait certes pas résoudre à elle seule l’ensemble des problèmes que rencontre le pays. Cependant, beaucoup de Maliens et de partenaires extérieurs espéraient sans doute qu’elle poserait les bases de véritables changements. En ce sens, les nouvelles autorités maliennes n’ont pas jusqu’ici donné satisfaction. Un changement de cap s’impose pour refonder le Mali. La gouvernance doit être revue et améliorée. Il est plus que nécessaire de changer la façon dont les dirigeants procèdent pour nous diriger.
Le colonel Assimi Goïta, président de la transition, doit réagir au cri de cœur des Maliens qui croient encore en sa volonté de changement pour le bien-être du peuple malien au nom de l’intérêt général.
Assitan DIAKITE
La première cargaison d’engrais russes a quitté fin novembre les Pays-Bas pour le Malawi. La Conférence de l’ONU sur le commerce et le développement a annoncé à Sputnik qu’elle était en train d’étudier des mesures pour expédier vers l’Afrique le reste des engrais bloqués en […]
ACTUALITE INTERNATIONALLa première cargaison d’engrais russes a quitté fin novembre les Pays-Bas pour le Malawi. La Conférence de l’ONU sur le commerce et le développement a annoncé à Sputnik qu’elle était en train d’étudier des mesures pour expédier vers l’Afrique le reste des engrais bloqués en Europe par des sanctions, à savoir « quelque 260 000 tonnes ».
Le 29 novembre, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU,Stéphane Dujarric, a fait savoir que le navire MV Greenwich avait quitté le port des Pays-Bas, chargé d’un premier lot de 20 000 tonnes d’engrais russes, à destination du Malawi.
Cette cargaison était la première d’une série prévue de livraisons de « quelque 260 000 tonnes d’engrais russes » destinées à l’Afrique mais qui se sont retrouvées bloquése en Lettonie, en Estonie, en Belgique ou aux Pays-Bas à cause des sanctions occidentales, a fait valoir à Sputnik la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
« Nous travaillons actuellement sur des mesures pour livrer le reste » aux pays africains à titre d’aide humanitaire, a précisé la CNUCED.
D’après les informations de l’ONU, 50% de la population mondiale se nourrit de produits agricoles fabriqués à l’aide d’engrais.
Depuis 2019, le prix des engrais a augmenté de 250%, provoquant une crise majeure, notamment chez les petits agriculteurs des pays en développement. L’introduction d’un embargo sur les navires et les produits russes sur fond de crise ukrainienne a encore aggravé la situation.
Les critiques pourraient prétendre que la nouvelle perspective compréhension de la situation par le président Poutine est arrivée huit ans trop tard. Mais tard vaut toujours mieux que jamais. Merkel l’a manipulé pendant des années avant de finalement révéler sa trahison, ce qui a enseigné au […]
ACTUALITE INTERNATIONALLes critiques pourraient prétendre que la nouvelle perspective compréhension de la situation par le président Poutine est arrivée huit ans trop tard. Mais tard vaut toujours mieux que jamais. Merkel l’a manipulé pendant des années avant de finalement révéler sa trahison, ce qui a enseigné au dirigeant russe la douloureuse leçon qu’il ne pourra plus jamais faire confiance à aucun de ses pairs occidentaux. Au lieu de cela, il embrasse maintenant avec enthousiasme ses homologues des grandes puissances du Sud, en particulier le Premier ministre indien Modi, qui partage sa grande vision stratégique d’un avenir multipolaire.
Personne ne peut prétendre en toute confiance savoir comment la dernière phase du conflit ukrainien, se terminera finalement. Après tout, les rebondissements jusqu’à présent ont pris tout le monde au dépourvu, de la réunification de Novorossiya avec la Russie aux deux frappes de drones de Kiev plus tôt cette semaine dans l’arrière-pays de son voisin.
Cela dit, on peut prédire avec confiance que le conflit durera presque certainement prolongé pendant des années, cette prévision étant basée sur l’aveu sincère de l’ancienne chancelière allemande Merkel selon laquelle le processus de paix de Minsk n’était qu’une ruse pour renforcer les capacités militaires offensives de Kiev. Ses paroles faisaient écho à celles de l’ancien président ukrainien Porochenko qui avait dit exactement la même chose plus tôt cette année, mais la différence est qu’il n’a jamais été considéré comme l’ami du président Poutine, contrairement à Merkel.
Ils parlent chacun couramment la langue de l’autre, ont passé leurs années professionnelles de formation dans l’ancienne Allemagne de l’Est, président de grandes puissances historiques, et leurs économies respectives sont clairement complémentaires, c’est pourquoi ils ont étroitement coopéré sur un large éventail de questions. Au fil du temps, le président Poutine a commencé à se projeter lui-même et sa grande vision stratégique d’une « Europe de Lisbonne à Vladivostok » sur Merkel ; elle a joué le jeu afin d’alimenter son biais de confirmation.
Pendant tout ce temps, il s’est avéré qu’elle ne faisait que le duper en disant au dirigeant russe tout ce qu’il voulait entendre. Son soutien superficiel au processus de paix de Minsk étant la quintessence de son approche manipulatrice du président Poutine. Elle a évalué avec précision à quel point il souhaitait passionnément que la paix prévale en Ukraine afin de débloquer le rôle géostratégique prometteur de ce pays en tant que pont entre son Union économique eurasienne (EAEU) et son UE, conformément à sa vision à long terme susmentionnée.
Néanmoins, elle n’avait aucune envie de concretiser puisque la propre grande vision stratégique de Merkel était d’achever le complot centenaire de l’Allemagne pour prendre le contrôle de l’Europe sans coup férir. À cette fin, elle a dû apaiser la Russie en manipulant les perceptions de son chef afin qu’il la considère à tort comme le chef d’un État ami et ne fasse donc pas pression sur le bloc d’une manière qui pourrait entraver son objectif d’étendre l’influence allemande sur l’Est.
Depuis que Merkel a si magistralement su jouer des attentes du président Poutine en se présentant comme la même visionnaire pragmatique et économique qu’il était au lieu de l’idéologue à somme nulle qu’elle était vraiment, il a été dupé avec succès dans sa confiance. Le résultat final a été que le dirigeant russe a patiemment retenu sa Grande Puissance pendant près de huit ans malgré d’innombrables provocations contre sa co-éthique dans l’ancienne Ukraine orientale.
Son état d’esprit était que « la fin justifie les moyens », ce qui, dans ce contexte, faisait référence à son calcul coûts-avantages selon lequel les coûts payés par le peuple russe du Donbass en valaient finalement la peine… Avec le recul, le problème était que le président Poutine était le seul dirigeant qui voulait vraiment cela.
Il a été induit en erreur pendant près de huit ans par Merkel. Il s’est étroitement lié avec elle au cours de ses nombreuses années de mandat en raison de leurs similitudes personnelles. Elle a manipulé ses perceptions en lui faisant croire à tort qu’elle partageait sa grande vision stratégique, comme expliqué précédemment. En tant qu’homme d’État de bonne foi, il supposait que ses pairs – en particulier ceux qui représentaient les grandes puissances comme Merkel l’étaient – étaient du même calibre professionnel, d’où la raison pour laquelle il tenait pour acquis qu’ils étaient tous des acteurs rationnels.
La réalité était cependant tout à fait différente puisque le président Poutine s’est avéré être le dernier véritable homme d’État occidental, ce qui signifie qu’il était le seul à fonctionner sur une base rationnelle alors que tous les autres avançaient des objectifs idéologiques.
Sa mascarade prolongée en prétendant partager sa grande vision stratégique était suffisamment convaincante pour que le président Poutine baisse sa garde, prenne ses paroles pour acquises et suppose qu’elle veillerait à ce que l’Allemagne finisse par amener Kiev à mettre pleinement en œuvre les accords de Minsk. S’il l’avait soupçonnée de malhonnêteté, il aurait certainement abandonné cette approche beaucoup plus tôt.
Cela explique pourquoi il a attendu si longtemps avant d’ordonner l’opération spéciale car il lui faisait sincèrement confiance pour partager sa grande vision stratégique d’une « Europe de Lisbonne à Vladivostok » qui nécessitait une paix durable en Ukraine pour se concrétiser. Au lieu de cela, Merkel cherchait impitoyablement à mener à bien le complot centenaire de l’Allemagne visant à prendre le contrôle de l’Europe sans coup férir, ce que son successeur Scholz a presque admis qu’il s’efforçait de faire dans le manifeste qu’il vient de publier dans le magazine Foreign Affairs.
Ce n’est pas une coïncidence si Merkel a révélé peu de temps après ses véritables intentions de truquer le processus de paix de Minsk, car il n’y avait plus aucune raison de rester timide à leur sujet. Scholz a vendu la mèche en se vantant du programme hégémonique de l’Allemagne qu’il a ouvertement décrit comme étant motivé par le désir de répondre aux menaces qui, selon lui, viennent « le plus immédiatement » de la Russie. N’ayant rien à perdre, Merkel a enlevé son masque et elle a finalement montré au président Poutine son vrai visage.
Il ne fait aucun doute qu’il s’est rendu compte quelque temps avant le début de l’opération spéciale de son pays qu’elle l’avait dupé pendant des années, d’où la raison pour laquelle il a entrepris cette étape fatidique fin février, mais maintenant, le monde entier peut également le voir. Merkel était le seul politicien occidental en qui le président Poutine avait sincèrement confiance, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles il a retardé l’ordre de l’opération susmentionnée pendant près de huit ans en raison de son espoir finalement faux qu’elle contribuerait à assurer la paix en Ukraine.
Avec elle qui admet si effrontément avoir trahi sa confiance en s’en vantant, il est peu probable que le dirigeant russe fasse à nouveau confiance à quiconque en Occident. Cette perspicacité psychologique lui ajoute un contexte crucial en déclarant par coïncidence, le même jour que son interview, que le conflit ukrainien « pourrait être un long processus ».
De toute évidence, Poutine est maintenant conscient du fait qu’il s’agit vraiment d’une lutte prolongée sur l’avenir de la transition systémique mondiale, même si il est encore possible que la Russie puisse gagner stratégiquement même dans le scénario d’une impasse militaire en Ukraine. En effet, ce résultat conduirait à la poursuite de la prolifération des processus multipolaires dirigés par les Indiens et, par conséquent, à un changement irréversible du cours des relations internationales. À ce stade de la nouvelle guerre froide, la Russie mène un conflit défensif, mais le temps est en fait de son côté pour une fois.
Le président Poutine sait désormais que toute accalmie dans les combats ne sera qu’une occasion pour les deux camps de se regrouper, de se réarmer et de reprendre inévitablement des opérations offensives, ce qui signifie que le terrain de jeu stratégique est désormais égalisé puisqu’il opère enfin dans le même état d’esprit que ses adversaires. Cela renforcera sa détermination à continuer à faire tout son possible pour accélérer les processus multipolaires, ce qui nécessite avant tout de maintenir la ligne de contrôle (LOC).
Dans la poursuite de cet objectif le plus immédiat, la Russie reprendrait en effet sa participation au processus de paix précédemment saboté tant que certaines conditions seraient au moins superficiellement remplies, mais personne ne devrait interpréter ce développement potentiel comme le signal d’une faiblesse stratégique de sa part contrairement au passé.
La différence entre hier et aujourd’hui, c’est que le président Poutine a appris de nombreuses leçons douloureuses, il ne fera donc plus de gestes de bonne volonté.
Alors que le processus de paix de Minsk n’était, rétrospectivement, qu’un moyen de manipuler les perceptions du président Poutine pour gagner du temps pour que Kiev se prépare à une offensive finale dans le Donbass, quel que soit le processus qui lui succèdera il ne sera qu’un moyen pour le dirigeant russe de gagner du temps. Gagner du temps pour que les processus multipolaires continuent de se developper aux dépens du milliard d’or de l’Occident dirigé par les États-Unis et de leurs intérêts hégémoniques unipolaires.
Le grand objectif stratégique du président Poutine n’est plus une « Europe de Lisbonne à Vladivostok », mais de réformer les relations internationales en partenariat avec les pays du Sud global dirigé conjointement par les BRICS et l’ OCS, dont la Russie fait partie, afin que l’ordre mondial devienne plus démocratique, plus égalitaire et plus juste. Cela correspond à la vision qu’il a présentée dans le Manifeste révolutionnaire mondial sur lequel il s’est appuyé au cours des deux dernières saisons.
Les critiques pourraient prétendre que la nouvelle perspective du président Poutine est arrivée huit ans trop tard, mais tard vaut toujours mieux que jamais. Merkel l’a manipulé pendant des années avant de finalement révéler sa trahison, ce qui a enseigné au dirigeant russe la douloureuse leçon qu’il ne pourra plus jamais faire confiance à aucun de ses pairs occidentaux. Au lieu de cela, il embrasse maintenant avec enthousiasme ses homologues des grandes puissances du Sud, en particulier le Premier ministre indien Modi, qui partage sa grande vision stratégique d’un avenir multipolaire.
La transition systémique mondiale suit actuellement cette voie, mais elle a encore besoin de temps pour devenir irréversible, ce qui nécessite à son tour que la Russie maintienne sa ligne. Que ce soit par des moyens militaires, politiques ou une combinaison de ces deux moyens susmentionnés, le président Poutine devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour gagner du temps pour que ces processus multipolaires dirigés par l’Inde continuent de proliférer à cette fin, ce qui garantit que le conflit ukrainien restera prolongé quoi que l’on dise.
Dirigée par le Colonel Major Nèma Sagara, la Fédération malienne de tir sportif (FEMATIR) a lancé ses activités le dimanche 04 décembre 2022, aux champs de tir de l’école nationale de Police. La cérémonie était présidée par le représentant du Premier ministre par Interim, Mahamoud […]
ACTUALITE SPORTSDirigée par le Colonel Major Nèma Sagara, la Fédération malienne de tir sportif (FEMATIR) a lancé ses activités le dimanche 04 décembre 2022, aux champs de tir de l’école nationale de Police. La cérémonie était présidée par le représentant du Premier ministre par Interim, Mahamoud Kassogué, ministre de la justice et des droits de l’homme, garde des sceaux. L’objet était de sensibiliser sur l’importance de l’arme et de son utilisation dans les différents contextes.
Dans son mot de bienvenue, la maire de la commune III du District de Bamako, Mme Djiré Mariam Diallo, a eu une pensée pieuse pour tous les militaires et civils tombés sur le champ de l’honneur pour la défense de la patrie. Elle a souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Cette activité, selon elle, revêt une importance capitale. “C’est un sport spécial que nous allons découvrir”. L’administration communale exprime son accompagnement pour les activités visant la préservation de la santé des populations.
la Fédération Malienne de Tir Sportif, en abrégé FEMATIR, selon sa présidente, Colonel-major Nèma Sagara, est une toute nouvelle fédération régulièrement créée le 27 janvier 2021, suivant Agrément n°021-021 de la Direction Nationale des Sports et de l’Éducation Physique. Le tir sportif est un sport individuel qui consiste à envoyer, au moyen d’une arme à air comprimé, à plomb, à feu ou à arbalète, un projectile sur une cible, le plus précisément possible dans le but de toucher le centre de celle-ci afin d’obtenir le maximum de points. “Le tir sportif est accessible à toute personne jouissant de ses facultés psychiques et physiques, sans distinction d’âge, de sexe, de race ou de rang social. Il est d’ailleurs de plus en plus pratiqué par les femmes et les jeunes pour certaines disciplines”.
A en croire le Colonel Major Nèma, les positions et les distances de tir sont très variées et permettent à chaque tireur de s’épanouir : couché, à genoux ou debout. Les distances de tir sont fonction de la discipline et de la catégorie : dix (10), vingt-cinq (25), cinquante (50), cent (100) mètres ou même plus “ Il est important de souligner que les armes à feu utilisées dans le tir sportif au niveau de la FEMATIR sont des armes de la 5ème catégorie y compris les fusils à air comprimé ”. Nèma Sagara a également précisé qu’une arme n’est dangereuse que lorsqu’elle se retrouve entre les mains d’un profane “C’est pourquoi, à la FEMATIR, nous mettons un accent particulier sur la sensibilisation de l’importance de l’arme et de son utilisation dans les différents contextes”, a expliqué le Colonel-Major.
Après avoir donné le coup d’envoi par un tir au pistolet, le ministre de la justice, garde des sceaux, Mahmoud Kassogué, dira que le Tir sportif contribue fortement à l’émergence de citoyens modèles, pétris de valeurs, disciplinés, responsables, conscients de leurs gestes et de leurs faits, donc susceptibles de contribuer activement à l’édification du Mali nouveau et du Maliden nouveau.
Outre la prestation des danseurs de masques dogons, l’assistance a eu droit à des démonstrations faites par des tireurs expérimentés de tirs: à la carabine avec ou sans lunettes, au pistolet, de vitesse, au plateau ou à balle trappe, à l’arbalète, de tir féminin, au para tir, à l’école de tir,
A noter que la FEMATIR est dirigée par un bureau composé de dix (10) personnalités dont le Pr Samba Sow, le Colonel Abass Dembélé, Amadou Madani Tall, entres autres. De sa création à ce jour, la FEMATIR compte 27 membres et recouvre plusieurs disciplines.
Bintou DIARRA
La cérémonie de sortie de la promotion Amadou Hampaté Ba de l’ISC Business School s’est déroulée le 03 décembre dernier à l’hôtel Azalai de Bamako. On notait la présence de l’ancien Premier ministre Cheick Modibo Diarra, du Président directeur général du Groupe Azalai, non moins […]
ACTUALITE SOCIETELa cérémonie de sortie de la promotion Amadou Hampaté Ba de l’ISC Business School s’est déroulée le 03 décembre dernier à l’hôtel Azalai de Bamako. On notait la présence de l’ancien Premier ministre Cheick Modibo Diarra, du Président directeur général du Groupe Azalai, non moins Président du Conseil national du Patronat du Mali, Mossadeck Bally, du représentant de la famille de l’homonyme de la promotion, Alpha Sory Ba et du Promoteur Directeur Général de l’ISC Business School, Racine Thiam.
Ce sont 98 heureux récipiendaires dont 59 en licence et 39 en master qui sont formés dans des filières porteuses du domaine de l’entreprise, des finances d’entreprise, de l’ingénierie financière, du markéting stratégique commercial, du management des projets.
« Nous sommes immensément heureux aujourd’hui », a souligné d’entrée de jeu Racine Thiam, Promoteur et Directeur Général de l’ISC. « Notre ambition est de former des hommes et des femmes capables dès leur sortie, d’être compétitifs sur le marché de l’emploi, de trouver des emplois ou d’en créer. Quand ils commencent leur vie professionnelle, le souhait est qu’ils soient les plus aguerris possible pour aller très loin », a soutenu le directeur général de cette école de référence qui forme des jeunes cadres compétents et pour qui, « il faut rendre à Amadou Hampaté ce qui lui appartient »
Mossadeck Bally, le président d’honneur de la promotion, non moins patron des patrons du Mali, a donné plusieurs conseils aux nouveaux diplômés. Il faut continuer d’apprendre, a-t-il martelé. « Car l’école donne des diplômes mais c’est dans la vie qu’on apprend beaucoup. En tant qu’entrepreneur, je vous demande d’entreprendre, d’être simples, curieux et surtout d’aimer votre pays ».
Abondant dans le même sens, l’ancien Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, a exhorté les récipiendaires à rester toujours jeunes dans leur tête. Il a félicité le corps professoral de l’ISC pour le travail accompli au fil des ans afin de doter notre pays et l’Afrique de compétences.
Alpha Sory Ba, fils de l’homonyme de la promotion a, au nom de sa famille, remercié l’ISC et l’ensemble des étudiants pour l’honneur fait à cet africain de culture, de paix et de dialogue. Il a appelé les étudiants à s’inspirer des valeurs incarnées par celui dont la promotion porte le nom, à savoir le courage, l’abnégation, l’engagement, l’imagination et bien d’autres.
Par la voix de Alou Sada Koné, les étudiants ont exprimé leur fierté d’avoir reçu ces diplômes qui leur donnent des atouts importants pour la vie professionnelle. Le porte-parole des étudiants a remercié l’ensemble du corps professoral, des hommes et des femmes dont l’ambition est de servir.
Le groupe Bifenix composé de deux jeunes artistes, tous étudiants à l’ISC, a livré une partie musicale très spectaculaire.
Binafou Dembélé Stagiaire
La rencontre s’est tenue hier dans Ia salle des Banquets du Palais de Koulouba, sous la présidence du chef de l’état. Ce cadre d’échanges entre le chef suprême des Armées et les chefs militaires, a huis clos, était élargi au gouvernement avec Ia présence du […]
ACTUALITE POLITIQUE UNELa rencontre s’est tenue hier dans Ia salle des Banquets du Palais de Koulouba, sous la présidence du chef de l’état. Ce cadre d’échanges entre le chef suprême des Armées et les chefs militaires, a huis clos, était élargi au gouvernement avec Ia présence du Premier ministre Choguel Kokalla Maiga et de plusieurs ministres. L’objectif était de faire un bilan d’étape après deux années d’exercice du commandement militaire actuel
A l’entame des travaux, le ministre de la Défense et des Anciens combattants a reconnu que la situation sécuritaire de notre pays n’est pas totalement satisfaisante. « Nous savons que le défi à relever est immense. Nous savons que le chemin est long et pourtant, nous sommes optimistes et nous gardons espoir et foi en l’avenir car nous voyons les notables progrès réalisés par nos Forces de défense et de securité pendant les deux dernières années », a souligné le colonel Sadio Camara.
Pour lui, depuis l’investiture du colonel Assimi Goïta le 7 juin 2021, il a fixé comme priorité absolue, la sécurisation du territoire national partant du constat simple qu’il ne saurait y avoir de développement sans sécurité.
C’est la raison pour laquelle, rappelle a-t-il, le premier axe du Plan d’action du gouvernement porte sur l’amélioration de la sécurité. Selon le ministre Camara, afin de rendre possible la montée en puissance de notre outil de défense, le chef suprême des Armées a estimé que la politique et la stratégie générale qui guidaient notre action avaient échoué.
Il en a donc tiré des leçons en réorientant notre coopération vers des partenaires plus fiables et plus sincères, dans un esprit gagnant-gagnant, permettant de défendre au mieux, les intérêts vitaux du Mali. C’est ainsi que des équipements sophistiqués notamment des avions de combat, des radars, des matériels roulants, des armements et des munitions ont été acquis.
Ces investissements ont permis aux Forces de défense et de sécurité maliennes d’obtenir des résultats positifs malgré les contraintes et l’action néfaste de certaines puissances extrarégionales « prêtes à tout pour nous isoler et exacerber les tensions avec certaines organisations de la région qu’elles instrumentalisent ».
NOUVELLE POSTURE- Pour sa part, le chef d’état-major général des Armées dira qu’en septembre 2020, lorsque la hiérarchie militaire arrivait aux commandes des Forces armées maliennes (FAMa), la situation du pays était difficile, avec un environnement complexe, ambigu et volatile. Le général Oumar Diarra a rappelé que le peuple malien commençait à douter de l’avenir.
Pour émerger de cette situation complexe et relancer les FAMa, il fallait recadrer, réorienter et redynamiser nos actions pour plus d’efficacité, de réactivité et d’harmonisation. L’état-major général des Armées, dira le général Diarra, a édicté des directives initiales de commandement en janvier 2021, pour guider et orienter ses actions et celles des états-majors et directions de services.
La finalité étant de disposer des FAMa assurant en autonomie, la défense souveraine du territoire national et promouvant les intérêts fondamentaux du pays. Et dans ans la même veine, trois axes d’efforts ont été définis notamment la conduite des opérations avec le plan Maliko qui est une approche globale en réponse à la crise multidimensionnelle, l’opération Kèlètigui pour rechercher et détruire les sanctuaires terroristes, le concept Tilékoura élaboré pour la sécurisation des échéances électorales et d’autres en réponse à l’extension du terrorisme vers les zones Sud et au banditisme.
RÉADAPTATION DE LA STRATÉGIE- Dans son discours de clôture, le président de la Transition a salué les chefs militaires pour la nouvelle posture opérationnelle qu’ils ont adoptée et dont les résultats sont tangibles sur le terrain. Selon le colonel Assimi Goïta, d’août 2020 à nos jours, la dynamique opérationnelle a significativement changé eu égard au renforcement et à l’équipement des Forces en moyens de combat terrestres, aériens et aéromobiles.
« Malgré ces efforts louables, nous notons au même moment, une réadaptation de la stratégie des groupes armés terroristes que nous devons intégrer dans nos réponses », a souligné le chef suprême des Armées. Pour lui, des résultats salutaires sont obtenus au quotidien, même si certains défis persistent.
Le chef de l’état a annoncé que cette journée de rencontre sera instituée afin d’établir un cadre d’échanges entre le président et les Forces de défense et de sécurité. Les échanges permettront de faire régulièrement le point des acquis, d’en tirer les leçons pour les perspectives.
« Suivant notre volonté d’adaptation à l’environnement opérationnel, sans cesse variable, nous avons jugé déterminant de mettre en place un commandement des opérations spéciales. Il sera composé du BAFS-CA, des FAT, du GRI (ANSE) et de la composante AIR », a annoncé le chef de l’état. En sa qualité d’outil militaire complémentaire des forces conventionnelles, a-t-il ajouté, le commandement des opérations spéciales aura une vocation hautement stratégique.
Le chef suprême des Armées a invité les responsables militaires à relayer les orientations des autorités, car l’outil de défense est un symbole de la souveraineté d’un État. Il les a ensuite invités à inscrire leurs actions dans les éléments structurants guidant l’action gouvernementale à savoir le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les prises de décisions.
Cette rencontre qui s’est déroulée à huis clos a été marquée par les présentations des chefs d’états-majors et directeurs de services. à l’issue de la rencontre, le colonel Sadio Camara a expliqué à la presse que cette session du comité de la défense nationale élargie à des membres du gouvernement, avait pour objectif de faire un bilan d’étape après deux années d’exercice du commandement militaire actuel sans la moindre complaisance.
En tant que ministre de la Défense et des Anciens combattants, il a dit en sortir très satisfait et optimiste. « Ce que nous avons entendu aujourd’hui nous permet de voir l’avenir avec confiance tout en restant réaliste sur la nature des menaces et des défis à surmonter », a-t-il ajouté.
Dans cette interview, le journaliste sportif, chroniqueur et consultant decortique les resultats du premier tour et des huitiemes de finale du Mondial, parle des pays et des joueurs qui l’ont impressionne et porte un regard sur les quarts de finale qui debutent aujourd’hui L’Essor : […]
ACTUALITE InterviewDans cette interview, le journaliste sportif, chroniqueur et consultant decortique les resultats du premier tour et des huitiemes de finale du Mondial, parle des pays et des joueurs qui l’ont impressionne et porte un regard sur les quarts de finale qui debutent aujourd’hui
L’Essor : Depuis le mardi 6 décembre, le tableau des quarts de finale affiche complet. Est-ce que vous vous attendiez à voir tous ces pays à ce stade de la compétition ?
Gaoussou Drabo : Il est vrai que ce Mondial 2022 n’a pas été avare en sensations lors de ses deux premières semaines. Il a eu un côté retentissant à travers le résultat inattendu de certaines rencontres, mais il a laissé en fin de compte la logique prévaloir. Les surprises n’ont pas manqué, ni en matches de poule, ni lors des huitièmes de finale. En ce qui concerne les résultats les moins attendus, il y a eu les qualifications pour les huitièmes de finale obtenues par les nations asiatiques (Japon et Corée du Sud) au terme de rencontres épiques. Il y a eu aussi les deux impressionnants coups de tonnerre qui ont marqué l’entrée en lice de l’Argentine défaite par l’Arabie Saoudite et de l’Allemagne surclassée par le Japon.
La logique a été également bousculée avec ce que les Tunisiens et les Camerounais ont réalisé contre la France et contre le Brésil. Mais il faut relativiser ces exploits obtenus face à des teams qui s’étaient passé d’un contingent important de joueurs majeurs. Mais les huitièmes de finale ont été marqués par le retour à l’ordre et le rétablissement d’une certaine hiérarchie. Cela sans que les favoris ne puisent outre-mesure dans leur potentiel.
Le vécu accumulé dans la compétition de haut niveau a été déterminant par exemple dans les qualifications-éclairs du Brésil, de l’Angleterre et de la Croatie. Ces sélections ont démontré avec un réalisme chirurgical que l’essentiel est juste de savoir tirer dans un délai minimum un avantage maximum de son temps fort. La qualification des Lions de l’Atlas n’est qu’une demie surprise. Les sélections ibérique et marocaine se tiennent de très près, même si l’Espagne développe un jeu offensif plus séduisant et démontre une plus intéressante maîtrise tactique.
L’Essor : Jusque-là quelles sont les sélections qui vous ont séduit et celles qui vous ont déçu ?
Gaoussou Drabo : À ce stade de la compétition, l’impression la plus agréable a été dégagée par les sélections de l’Amérique du Nord, c’est-à-dire le Canada et les états-Unis. Toutes deux sont certes handicapées par le manque d’expérience de leurs effectifs. Mais elles sont résolument tournées vers l’offensive quel que soit l’adversaire qu’elles affrontaient et se sont efforcées de rester fidèles à leurs principes de jeu. L’Arabie saoudite entre dans la même catégorie de teams prometteurs, mais n’a pas démontré la même constance que les Canadiens et les Américains.
Au nombre des déceptions, je citerai la Belgique, troisième au classement FIFA lors du Mondial précédent et qui a chuté lamentablement face au Maroc dans les éliminatoires de poule. Les Diables Rouges ont connu la même érosion dans leur jeu que l’Espagne en 2014 et l’Allemagne en 2018 avec sous l’effet conjugué du vieillissement des cadres, du manque de qualité de la relève, des prises de bec des joueurs et de la perte d’autorité du coach sur son vestiaire.
L’Essor : Aucun pays n’a réussi à faire carton plein au premier tour, c’est-à-dire remporter ses trois matches. à votre avis, qu’est-ce qui explique cela ?
Gaoussou Drabo : On pourrait tout d’abord invoquer la forte mobilisation des équipes dites moyennes qui se sont transcendées pour réussir un exploit parfois sans lendemain face aux favoris. Mais la raison principale des résultats en zigzag est liée au calendrier très particulier du présent Mondial dont le déroulement est en déphasage avec celui de toutes les précédentes éditions. Ce calendrier a contraint les grands championnats européens à adopter une cadence par moments infernale dans le déroulement de leurs matches et a privé les joueurs d’une vraie pause qui leur aurait permis d’affiner leur préparation physique. Pour limiter la charge sur les footballeurs, la FIFA a certes accordé un nombre plus élevé de remplacements, mais cette mesure constitue un palliatif à effet discutable.
Les entraîneurs préfèrent recourir à une mesure qui leur est plus familière : faire souffler autant de titulaires que possible lorsque le match est dépourvu d’enjeu crucial. Mais la méthode a ses inconvénients dont le principal est de faciliter les choses pour l’adversaire et de se retrouver avec une défaite vexante. C’est un tel retour de bâton qu’ont subi la France, le Brésil et le Portugal qui pour les troisièmes rencontres dans leurs groupes respectifs, ont mis au repos presque toute leur équipe-type.
L’Essor : Quels commentaires vous inspire la prestation des cinq représentants africains, à savoir le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, le Cameroun et le Ghana ?
Gaoussou Drabo : Il y a quelques jours sur la radio BBC, un auditeur africain se désolait de ce que les sélections de notre continent ne gagnent que ce qu’il a appelé «les matches compliqués». Comme par exemple les rencontres d’ouverture de la Coupe du monde qui les opposaient aux champions en titre, rencontres remportées par le Cameroun face aux Argentins ou encore le Sénégal aux dépens de la France en 2002.
L’analyse est lapidaire, mais pas erronée. Avec les effectifs dont ils disposaient le Cameroun n’aurait pas dû être battu par la Suisse, ni le Sénégal par les Pays-Bas, encore moins le Ghana par l’Uruguay. à l’inverse, dans des rencontres sans vrai enjeu, la Tunisie extrêmement médiocre jusque-là et le Cameroun objectivement condamné à une non qualification, ont pris le meilleur sur la France et le Brésil.
Les prestations erratiques de ces sélections et leur incapacité à affronter une très forte pression contrastent avec la maturité tactique du Maroc qui, dans un match d’une rare intensité, a su autant imposer la qualité technique de sa sélection qu’accepter de souffrir ensemble et de tenir bon lorsque l’adversaire est aussi difficile à contrer que l’était la sélection espagnole. Ceci dit, je crois qu’avec le temps, certaines révélations concernant l’envers du décor des sélections africaines se feront et aideront à comprendre les raisons des choix très contestables faits par les coaches.
L’Essor : France-Angleterre sera l’un des plus gros chocs des quarts de finale. Comment voyez-vous cette confrontation entre les champions du monde et les vice-champions d’Europe ?
Gaoussou Drabo : La France, si elle maintient la qualité de jeu démontrée contre la Pologne, partira légèrement favorite. Non pas uniquement parce qu’elle tient en Mbappé un attaquant quasiment inarrêtable. Mais surtout à cause de l’abattage impressionnant de son milieu de terrain (Griezmann – Tchouaméni – Rabiot), de la récente entente Giroud-Mbappé et du danger que représente Ousmane Dembélé sur l’aile droite. Par contre, les Français devraient s’interroger sur les raisons de la forte baisse de régime enregistrée par toute l’équipe lors du deuxième quart d’heure de la première période contre les Polonais.
La Pologne n’était pas loin à ce moment de prendre l’avantage, encouragée qu’elle était de surcroît par les bourdes du portier Lloris. Demain, face à des attaquants extrêmement véloces et face à un milieu anglais certes peu créatif, mais infatigable dans son harcèlement, un passage à vide français se paierait cher. Une des questions majeures qui se pose est donc de savoir si le trio Griezmann – Tchouaméni – Rabiot aura entièrement récupéré de ses efforts consentis en huitièmes de finale. Un trou d’air dans ce compartiment-là sonnerait le glas des ambitions françaises.
L’Essor : Selon vous, quel pays fait figure de favori du Mondial, et pourquoi ?
Gaoussou Drabo : À mon avis, le Brésil et la France se détachent du petit peloton des favoris. Le premier peut compter sur une incroyable armada de joueurs offensifs capables d’apporter des solutions individuelles si jamais le jeu collectif se grippait. Il a récupéré un Neymar qui s’est défait de ses simagrées de star capricieuse et qui se montre (enfin) prêt à tous les efforts pour conquérir un trophée majeur.
Quant au verrou de sécurité Casemiro – Militao – Marquinhos, il s’est montré jusqu’à présent irréprochable. Mais surtout et avant tout, le Brésil a visiblement récupéré cette joie de jouer, cette confiance en soi et cette insouciance affichée sans complexe qui autrefois l’avaient propulsé vers le succès.
En ce qui concerne la France, Didier Deschamps a eu l’habileté nécessaire d’avoir non seulement résolu plusieurs de ses casse-têtes, mais de les avoir également transformés en atouts. Le forfait de Karim Benzema permet au coach d’opter résolument pour le tandem Mbappé-Giroud dont l’entente – enfin réelle – va en se renforçant au fil des matches et de confier l’animation de son aile droite à Ousmane Dembélé.
L’absence de Paul Pogba et Ngolo Kanté, que beaucoup annonçaient comme catastrophique, a été complètement et avantageusement compensée par l’émergence de Tchouaméni et surtout l’épanouissement de Rabiot. Cependant, l’entraîneur français n’a toujours pas trouvé de formule satisfaisante pour son arrière-garde dont les titulaires oscillent entre le passable (Lloris, Varanne, Théo Hernandez, Upmeccano) et le très inquiétant (Kundé).
L’Essor : Que pensez-vous du niveau général des sélections ? Le calendrier de la Coupe du monde a-t-il joué sur les joueurs ?
Gaoussou Drabo : Ainsi qu’analysé plus haut, le calendrier inédit de la Coupe du monde a imposé de très grosses et inhabituelles contraintes aux sélections (dans leur préparation) et aux joueurs (dans le maintien de leur état de forme). Le niveau des matches s’en est ressenti puisque tous les favoris ont cherché à s’économiser et ont «fermé boutique» une fois qu’ils avaient réussi à prendre l’avantage.
Les rencontres de très haut niveau – telles que France-Pologne ou Espagne-Maroc – ont été rares. Tout naturellement les joueurs des «grandes équipes» ont adhéré à la démarche des encadrements et ont également tiré le frein à main aussi souvent qu’ils l’ont pu. Car ils savent que le temps de récupération post Mondial sera bref et que les compétitions de clubs reprendront intensément juste après les fêtes de fin d’année.
Pour le moment, la qualité du Mondial a été partiellement sauvée par l’engagement et par l’enthousiasme des nations moyennes en commençant par les plus expérimentées (comme le Japon, la Corée du Sud et la rugueuse Uruguay) et en incluant les moins rôdées (Canada, états-Unis, Iran et équateur). Il est cependant possible qu’à partir des quarts de finale la qualité fasse un bond en avant et que les équipes se montrent moins avares dans leurs efforts.
L’Essor : Sur le plan individuel, quels sont les joueurs qui vous ont impressionné ?
Gaoussou Drabo : Il serait difficile dans ce classement provisoire d’exclure Kylian Mbappé, meilleur marqueur du tournoi et auteur de deux buts superbes contre la Pologne. L’attaquant français est parfois agaçant par sa suffisance. Mais ce sont de purs talents comme lui qui font aimer le football.
Juste derrière Mbappé, il faudrait faire une mention spéciale pour Messi qui ambitionne de terminer sa carrière internationale avec une consécration au Qatar. L’investissement du Messi de la sélection argentine est fondamentalement différent de celui du Messi du PSG et il est admirable lorsqu’on sait l’âge du joueur. Je terminerai par Modric qui, comme Messi, est régulièrement enterré, mais qui ressuscite littéralement en sélection serbe pour le plus grand bénéfice de ses coéquipiers.
Derrière ce trio des «évidents», une mention toute particulière doit être faite à Vincent Abubakar. Il avait été vilipendé par les bien-pensants à la dernière CAN, parce qu’il avait eu la franchise de critiquer publiquement certains de ses coéquipiers qui ne s’investissaient pas suffisamment. Aujourd’hui, il s’est donné une stature d’intouchable, mais fait aussi regretter que son exemple soit si peu et si mal suivi dans la sélection camerounaise.
Le Mondial a aussi plus confirmé que révélé de bons joueurs dont le mental est à saluer, car ils font honneur à leur statut de leaders. Comme l’équatorien Valencia, le Sud-Coréen Son, les Marocains Achraf Hakimi et Hakim Zyech. Mais comme je le disais, le plus dur est à venir. Attendons pour confirmer les plus méritants.
L’Essor : Et du côté des entraineurs ?
Gaoussou Drabo : Si vous le permettez, je me limiterai à citer Walid Regragui, l’entraîneur du Maroc qui a réussi le difficile exploit de transformer un assemblage d’egos en une machine à jouer. Qu’on se rappelle que les Lions de l’Atlas ont aligné deux éliminations piteuses lors des deux dernières éditions de la CAN, alors que leur valeur intrinsèque les destinait à la consécration continentale. Rappelons aussi que Regragui a été nommé entraineur de l’équipe nationale le 31 août 2022, soit trois mois seulement avant la Coupe du monde. Soulignons enfin qu’il a travaillé insensible aux supputations sur son éventuel échec (il a succédé au pied levé à Vahid Halilhozic qui comme à son habitude avait transformé la sélection en champ de mines en exigeant avant tout la docilité des sélectionnés).
Walid Regragui avait insisté sur la radio Médi 1 sur l’importance de stabiliser l’atmosphère à l’intérieur du groupe. Pari réussi et performance à renouveler face au Portugal. Objectivement, le coach n’a pas bénéficié de conditions de travail meilleures que celles de ses autres collègues africains qualifiés au Mondial. Il s’est surtout employé à écarter tout ce qui pouvait parasiter son discours d’entraîneur et l’empêcher de faire adhérer pleinement les joueurs à l’exigence de performance. Cette exigence qui est résumée par la tranquille audace de la «Panenka» de Hakimi lors de la séance des tirs au but contre l’Espagne.
L’Essor : L’utilisation de la VAR suscite toujours la polémique. Que pensez-vous de cette technologie ?
Gaoussou Drabo : Effectivement l’usage de la VAR reste encore à améliorer. Des efforts suivis doivent venir des arbitres et des instances du football. Les premiers ne doivent pas chercher à se «déresponsabiliser» par des recours prolongés à la technologie pour des situations qu’ils sont aptes à apprécier rapidement. Les seconds doivent faire comprendre au public que la VAR aide à réduire la marge des erreurs arbitrales dans des situations bien précises, mais ne constitue pas une panacée contre la polémique.
Les plus raisonnables devraient se tourner vers le championnat anglais. Là-bas, les arbitres sont coutumiers d’une gestion intelligente des situations difficiles, usent de la pédagogie pour pacifier les rapports entre les protagonistes et désamorcent les tensions avant que celles-ci ne débouchent sur des dérapages. Si bien que lorsqu’ils font intervenir la technologie, la crédibilité dont ils bénéficient réduit la radicalité des polémiques.
Interview réalisée par
Souleymane Bobo TOUNKARA
Les organismes nationaux en charge de la protection sociale, notamment la CANAM, l’INPS, la CMSS, l’ANAM et la DNPSES font front commun. Le lundi 05 décembre 2022, ils ont consacré la 3ème semaine du mois de la santé et de la protection sociale à magnifier […]
ACTUALITE SOCIETELes organismes nationaux en charge de la protection sociale, notamment la CANAM, l’INPS, la CMSS, l’ANAM et la DNPSES font front commun. Le lundi 05 décembre 2022, ils ont consacré la 3ème semaine du mois de la santé et de la protection sociale à magnifier cet engagement. L’objectif recherché est de garantir un meilleur accès des populations à la protection sociale à travers notamment la communication. La cérémonie dédiée à cet effet, était présidée par le ministre de la santé et de la protection sociale, Diéminatou Sangaré. Y ont également pris part, l’ensemble des directeurs des services concernés et le représentant des partenaires techniques et financiers, Thècoura Sidibé.
Communiquer en direction des populations pour une meilleure accessibilité aux services de santé, aux dispositifs de protection sociale et fédérer les interventions, tels sont les objectifs de cette approche intégrée des organismes en charge de la protection sociale au Mali.
Pour le représentant des partenaires techniques et financiers, Thècoura Sidibé, cette semaine permet de dégager une vue d’ensemble sur les efforts du gouvernement, mais aussi de développer les champs pour un meilleur accès des populations à la protection sociale « ce contexte nous permet, à nous partenaires techniques et financiers, en appui au processus de protection sociale, de nous rassurer du leadership que le gouvernement affiche dans la conduite parfaite des interventions pour le renforcement de la résilience des communautés et le développement du capital humain ». Le ministre de la santé et de la protection sociale, Diéminatou Sangaré, d’indiquer dans la même veine, que la semaine de la protection sociale offre l’opportunité d’écouter les usagers « afin d’approfondir des pistes de réflexion sur l’amélioration des prestations sociales offertes par nos organismes publics ».
La santé et la protection sociale sont deux facettes d’une même médaille, consacrée au bonheur des populations selon les acteurs-clés du domaine. Convaincu de cette réalité, le Directeur National de la Protection Sociale et de l’économie solidaire, Mohamed Bassirou Traoré, d’insister sur la nécessité d’une couverture sociale plus large des populations. Toutefois, il faudra des approches innovantes, bâties sur les réalités existentielles. C’est pourquoi, il a salué les efforts du département en charge de la protection sociale en collaboration avec les collectivités territoriales et l’accompagnement des Partenaires Techniques et Financiers, dans une démarche participative qui a abouti à l’élaboration en 2016, de la politique nationale de protection sociale et son plan d’actions 2016-2018.
« Cependant, de cette période à nos jours, le domaine de la protection sociale a connu une véritable expansion concrétisée par les avancées notoires en termes d’acteurs multiples entraînant inéluctablement de nouveaux besoins justifiant aujourd’hui une extension de son champ d’application matériel et personnel » a souligné le Directeur national de l’économie solidaire. Rappelant quelques difficultés, il a pointé du doigt entre autres, l’existence de besoins non couverts des personnes vulnérables, la faible accessibilité des populations aux services sociaux de base, au logement et à l’alimentation, l’absence de socle national de protection sociale, la faible capacité de financement des besoins de protection sociale des populations vulnérables, l’incapacité des populations vulnérables à participer au financement de leur protection sociale.
La protection sociale est un droit à valeur constitutionnelle. Ce droit est inscrit dans l’article 15 de la constitution du 25 février 1992, qui dispose que : «Toute personne a droit à un environnement sain. La protection, la défense de l’environnement et la promotion de la qualité de la vie est un devoir pour tous et pour l’Etat ».
Elle demeure ainsi, un maillon essentiel de la chaîne de lutte contre la pauvreté, l’exclusion, les inégalités et surtout, permet de «renforcer la stabilité politique et la cohésion sociale », a indiqué Monsieur Mohamed Bassirou Traoré. La cérémonie s’est clôturée par la remise d’attestations de reconnaissance aux agents qui se sont distingués.
Ousmane Tangara