Lancement du diplôme universitaire de chirurgie péri-partum : La santé féminine au cœur des activités

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L’amphithéâtre  de  la  faculté  de médecine  et d’Odonto-Stomatologie( FMOS) au Point G,  a  servi de cadre   le vendredi  14  avril  dernier,  au  lancement  de la toute première   promotion  du  Diplôme universitaire de   Chirurgie  péri-partum  appelé  ” PeriSurge Diploma ”  dont  l’objectif  est  de faire  connaître  ledit  diplôme  à  un large  public pour  que  la santé  des   femmes  puisse  être  une  priorité  afin  de  réduire  la mortalité  maternelle  et néonatale.

Les travaux  de lancement  étaient  présidés  par le recteur de l’université  des sciences, des  techniques  et des technologies  de  Bamako  (USTTB), Pr Mahamadou Diakité  qui  avait  à  ses  côtés,   la directrice  du bureau  Santé  USAID au Mali,  Julia  Henn,  le doyen  de la FMOS,  Seydou  Doumbia, le directeur  Pays de IntraHealth au Mali,  Dr  Cheick   Oumar  Toure,  le  Coordinateur  du Programme  “PeriSurge Diploma ” ,  Pr Ibrahima Téguété et  de plusieurs  invités.

En effet,   ils  étaient   plus     d’une   quarantaine  de  personnes,   évoluant  dans  les  domaines   scientifiques   à  bénéficier  cette  formation  post-universitaire   de  12 mois   qui  permettrait   selon  les  organisateurs,   de  répondre  aux   besoins  de  renforcement des  compétences  des  prestataires  pour  l’offre  de services de  chirurgie péri-partum.  Par  ailleurs,    dans une  étude  rendue  publique,    le   taux   élevé  de morbidité et de mortalité  maternelles dans   le monde  relève   que  chaque femme  enceinte  court   à  des risques  de complications   énormes  pouvant  entraîner la mort  voire   une invalidité.   Selon   le coordinateur  du  programme,     Ibrahima  Téguété,  ces complications   doivent   être  évitées  à  tout  prix et  ce,  à   l’aide   d’une chirurgie  mieux  adaptée  et performante    et  d’ajouter   qu’il    est   indescriptible au  21ème siècle,   qu’une  femme,  en voulant  donner  la vie perd elle  aussi la  sienne  de quoi  interpeller  toutes  les  sensibilités  du  pays  à  prendre à bras  le  corps,   la  santé  de la femme.   Aussi,   le doyen  de  ( l’USTTB), Pr Mahamadou  Diakité   va   déplorer   le niveau   des  indicateurs  élevé de  santé  maternelle   et  néonatale  de notre  pays.    Pour lui,  le taux  de  mortalité  est  de  325 décès   maternels  pour  100 000 naissances  vivantes  et   celui  de  mortalité  néonatale   est    de   33 décès  tous,   de  nouveau-nés  pour  1 000  naissances vivantes.   En  outre,    il   soutiendra  que l’offre  de  services  de  santé  de  qualité  reste   les compétences  des  agents  et  les  capacités  des  structures  de  prestations et de  saluer au passage  l’USAID  pour   cette  initiative  qui  rentre  dans le cadre  des  domaines  du développement  et  de l’humanitaire.    Avant  d’inviter  les  bénéficiaires  de  cette  formation   post-universitaire,   d’être  au  dessus  des attentes  et   promptes  en  matière   de  prise  en   charge   autour   de  l’accouchement  où  les décès  maternels y  sont enregistrés  en  grand  nombre.

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