Israël: Benny Gantz, membre du cabinet de guerre, pourrait annoncer samedi sa démission du gouvernement

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Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien et rival du Premier ministre Benjamin Netanyahu, tiendra samedi soir une conférence de presse, a annoncé vendredi son bureau, plusieurs médias israéliens y voyant le signe de l’annonce de sa démission du gouvernement.

 
Ministre sans portefeuille dans le cadre d’un gouvernement élargi après l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël ayant déclenché la guerre en cours à Gaza, M. Gantz, chef du parti de l’Union nationale (centre) avait lancé le 18 mai un ultimatum à M. Netanyahu.
 
Il avait alors exigé du chef du Likoud, le grand parti de la droite, l’adoption par le cabinet de guerre d’un « plan d’action » sur la question de l’après-guerre dans la bande de Gaza, faute de quoi il se verrait « contraint de démissionner du gouvernement ».
 
Dans une note envoyée aux rédactions, le bureau de l’ancien chef d’état-major de l’armée israélienne a précisé que cette déclaration à la presse était prévue ce samedi 8 juin à 20h40 (17h40 GMT) à Ramat Gan, dans la banlieue de Tel-Aviv. M. Gantz répondra ensuite aux questions des journalistes, a indiqué la même source.
 
M. Gantz fait figure de favori pour former une coalition en cas de chute du gouvernement Netanyahu et d’élections anticipées.
 
Son parti avait déposé la semaine dernière une proposition de loi pour dissoudre le Parlement israélien, sans grande chance d’aboutir face à la coalition gouvernementale alliant le Likoud à des partis ultra-orthodoxes juifs et des formations d’extrême droite.
 
A la tête de cette coalition, M. Netanyahu fait face à la pression de ses alliés d’extrême droite, dont son ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, qui ont menacé de quitter son gouvernement en cas d’accord avec le Hamas en vue d’un cessez-le-feu et de la libération d’otages du 7 octobre encore retenus à Gaza.
 
De son côté, M. Gantz avait affirmé, le 3 juin, que le retour des otages était une « priorité », quelques jours après la feuille de route pour un cessez-le-feu dévoilée par le président américain Joe Biden, et présentée comme un plan israélien.

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