LES HABITANTS DE LA COMMUNE VI APPELLENT À UNE SÉCURITÉ DURABLE.
La mairie de la Commune VI du district de Bamako sise à Sokonigo a servi de cadre ce mercredi 15 Mai 2024, la réunion périodique du Comité Consultatif de Sécurité au niveau communal(CCS) à travers son partenaire le Centre pour la Gouvernance du Secteur de Sécurité, Genève (DCAF). L’évènement était placé sous la haute présidence du maire de ladite commune empêché, mais représenté par son 5ème adjoint M. Abdala Diarra. Il était accompagné pour cette tâche par M. Lacina Sanogo, représentant du Dcaf et le représentant de la coordination des chefs du quartier de la commune.
Lancée en janvier 2024, cette rencontre Périodique qui vise à regrouper les informations concernant l’état de sécurité des communes de Bamako. La présente qui s’est tenue à la suite de plusieurs dans d’autres communes a permis les membres du Comité Consultatif de Sécurité de la commune VI de dire comment se trouve la commune sur le plan sécuritaire . Sur ce plan, des cas de l’insécurité ont été cités, des témoignages ont été faits sur ces cas, des zones dangereuses où gisent les malfrats ont été indiquées par, d’abord, les forces de sécurité de ladite commune, notamment, les commissariats, la gendarmerie, la protection civile, les Eaux-et-forêts etc. Et, ensuite les autres couches de sécurité présentes dans la salle. 《Un jour je suis intervenu pour un corps jété au bord du fleuve de Missabougou pendant la nuit. J’ai tenu la patrouille jusqu’à ce que le corps aie un propriétaire car les gens qui étaient présents lors de l’événement voulaient l’enterrer immédiatement, mais on a pu maîtriser la situation》, a témoigné le représentant du commissariat de Yirimadio. De poursuivre, il dira que les gens doivent comprendre que la mission de la police n’est pas d’emmener les morts, mais plutôt de les garder avant qu’une situation soit trouvée, a-t-il précisé. De l’autre côté, dans le même dynamique, une représentante de la société civile a affirmé qu’elle a une fois indiqué un groupe vendeur et consommateur des stefiants et de la drogue noin loin de sa localité à la police qui les a tous débarqués mais, dit-elle, du jour au lendemain chacun de ces malfrats étaient libéré sous caution de 50000f par personne, une chose qu’elle n’a pas pu digérer. 《Nous ne pouvons pas accepter cela car nous prendrons tous les risques pour donner les informations, nous sommes menacés et même souvent de mort》, a déclaré ladite représentante avant de plaider auprès des forces de sécurité à veuiller sur ces genres de situation. Si nous voulons que la sécurité soit parfaite dans la C.VI du district de Bamako, nous devons ratisser l’Auto-gars, un lieu qui est la mère de toute insécurité, a proposé le représentant de la protection civile. Il avance《cela ne sera pas facile, mais ensemble nous pouvons》. En guise de recommandation, toutes les couches confondues ont fait les mêmes recommandations car le but de la lutte est le même. Il s’agit de multiplier les moyens de déplacement, de renforcer les personnels et les matériels dans les secteurs d’intervention, de multiplier les structures de sécurité, de renforcer la collaboration entre les forces et les civils…
Lors de son intervention, le représentant du maire de la C.VI M. Abdala Diarra, sans lésiner sur la parole, après avoir salué la présence de tout un chacun à cette réunion, a avéré cette insécurité dans la commune et a invité les differentes couches de sécurité à mener une lutte symbiose. Au terme de son intervention il a remercié le DCAF pour cette initiative et réitère l’accompagnement de son département à toutes actions qui rentre dans le développement de la commune.
Youba Doumbia….
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