Les inquiétudes étaient seulement fixées, après cette décision de Son Excellence Donald Trump, nouveau président des Americains, mettant fin temporairement à son aide au Mali, notamment l’USAID, sur comment accompagner les Organisations Communautaires de lutte contre le VIH-SIDA, qui jouent un rôle crucial dans cette lutte, un financement à la hauteur de 90 % que le pays bénéficiait dans le cadre de la lutte contre le SIDA à travers le programme PEPFAR géré directement par FHI (une ONG Americaine) qui contractualisait avec des ONG nationales pour la mise en œuvre des activités. Il a été tout d’abord, par le Secrétariat Exécutif du Haut Conseil de la Lutte Contre le VIH-SIDA(HCNLS), d’evaluer rapidement la situation et ensuite de frapper toutes les portes qu’il faut pour une solution d’alternative afin de soulager l’impact de cette suspension imprévue. C’est à travers qu’un fonds à la hauteur de 120.000.000f cfa a été récolté. L’information a été donnée ce jeudi 06 mars 2025 à la lumière d’une conférence de presse, tenue dans la salle de conférence du HCNLS à l’ACI 2000 de Bamako et animée par Dr Ichiaka Koné, secrétaire exécutif du haut conseil national de la lutte contre le VIH-SIDA.
Ce fonds, selon, Dr Ichiaka Koné, secrétaire exécutif du HCNLS permettra d’accompagner 11 organisations communautaires avec des dépenses qui s’élèvent à 81 millions 522 miles 058 francs cfa, c’est pourquoi, dit-il, l’objectif de cette l’évaluation était de trouver aux qui sont affectés, quelles sont leurs tâches. De poursuivre :《 Nous avons fait une étude transversale qui a concerné l’ensemble des organisations bénéficiaires d’un financement américain à travers FHI 360. Ce travail a duré deux semaines du 10 au 22 février qui a permis l’identification de 12 organisations dont leurs tâches étaient basées principalement sur la sensibilisation, le dépistage volontaire et le test positif au VIH et 247 personnes qui venaient de perdre leur boulot 》. Aussi, ajoute-t-il, les conséquences et l’aspect émotionnel et psychologique de cette suspension n’ont pas été analysé par ce travail, ils seront prises en compte dans d’autres travaux. Parlant de la prévalence, le secrétaire exécutif du Haut Conseil national de la lutte contre le SIDA a rappelé fièrement que le Mali est sur un bon chemin par rapport à la prévalence, d’environ 1% en 2022 à 0,71% en 2024, a-t-il ajouté. A ses dires, ce taux est l’effort de ces organisations Communautaires, c’est pourquoi, cet accompagnement était nécessaire afin qu’ils puissent continuer sur ce bon chemin, laisse-t-il entendre avant de tendre encore les les bras pour d’autres accompagnement afin une lutte indépendante du Mali.
Ce genre de chose n’est pas la première au Mali, en 2010 pendant le régime de Amadou Toumani Touré la même situation s’est produite, a fait savoir M. Koné avant de dire qu’un fonds a été immédiatement débloqué par le président ATT pour atténuer la situation chose qui a encouragé toutes ces démarches dont la fin a été une satisfaction car, avance-t-il, les plus hautes autorités du Mali ont pris intérêt à cette situation qui veulent désormais en faire l’un de leurs combats.
Parailleurs, les travaux de cette conférence ont été clôturés par la remise symbolique des kits alimentaires à l’endroit des personnes vivant avec le SIDA. A noter que ces kits sont composés de 20 tonnes de riz, 15 tonnes de sucre et 180 sacs de lait destinés seulement à Bamako. Et pour les régionaux fera l’objet d’un communiqué dans les jours à venir.
Youba Doumbia….