Keir Starmer avait déjà fait part de son intention de dénoncer cet accord controversé, finalement voté en avril par le Parlement britannique, mais son gouvernement devra apporter une réponse au problème de l’immigration clandestine.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé samedi l’abandon de la politique controversée de son prédécesseur visant à expulser les demandeurs d’asile vers le Rwanda. Cette décision intervient après que le Parlement britannique ait finalement voté en avril pour mettre fin à cet accord, largement critiqué. Cependant, le gouvernement travailliste devra maintenant répondre au défi persistant de l’immigration clandestine, un enjeu qui a favorisé la montée du parti Reform UK de Nigel Farage lors des dernières élections législatives.
Lors de sa première conférence de presse depuis la prise de pouvoir du parti travailliste après 14 ans de gouvernement conservateur, M. Starmer a déclaré que le programme pour le Rwanda était « mort et enterré » avant même d’avoir commencé. Les conservateurs avaient tenté de réduire le flux de migrants traversant la Manche, mais ils n’ont pas réussi à tenir la promesse de l’ancien Premier ministre Rishi Sunak de « stopper les bateaux ».
Le plan controversé pour le Rwanda visait à dissuader les migrants de risquer leur vie dans des traversées dangereuses en offrant une alternative coûteuse et inefficace, qui a dilapidé des centaines de millions de dollars sans apporter de résultats concrets.
S’exprimant depuis le 10 Downing Street, M. Starmer s’est dit impatient de voir le changement se produire, tout en évitant de préciser quand les Britanniques pourraient ressentir une amélioration de leur niveau de vie ou des services publics
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