C’est un secret de polichinelle. Le Tchad a annoncé, hier jeudi 28 novembre, la rupture de l’accord de coopération en matière de défense qui le lie à la France. N’Djaména dit avoir pris cette décision après une « analyse approfondie ».
Pour le pays d’Afrique centrale , il est « temps d’affirmer sa souveraineté pleine et entière et redéfinir ses partenariats stratégiques selon les priorités nationales ».
Mais que contenait cet accord de coopération en matière de défense entre le Tchad et la France ?
Coopération dans le domaine du renseignement
Selon le point fait par les médias tchadiens, l’Accord prévoyait « un appui à la formation des forces de sécurité tchadiennes avec un accent particulier sur la modernisation des compétences des jeunes cadres militaires. Cela incluait des formations techniques, stratégiques et opérationnelles ».
Outre le volet formation, le modus vivendi, permettait l’amélioration des infrastructures logistiques des forces armées tchadiennes. C’est-à-dire, la maintenance et l’approvisionnement en équipements militaires.
L’autre partie essentielle de l’Accord est la coopération dans le domaine du renseignement avec des initiatives pour améliorer la collecte et l’analyse des informations stratégiques dans un contexte de lutte contre le terrorisme au Sahel.
Soutien renforcé à la Garde nationale nomade
Les deux derniers volets de l’entente concernent la reconversion professionnelle des militaires tchadiens et l’appui à la Garde nationale nomade du pays. La reconversion professionnelle des militaires tchadiens avait pour but de faciliter leur réintégration dans la vie civile après leur carrière militaire.
L’appui à la Garde nationale nomade impliquait un soutien renforcé à cette unité clé de l’Armée tchadienne, chargée de la surveillance et de la sécurisation des zones rurales et frontalières, souvent exposées à des menaces transfrontalières.