
La première Coupe du monde des clubs de l’histoire à 32 équipes, aux États-Unis, débute dans la nuit de samedi à dimanche, avec un match d’ouverture opposant Al Ahly à l’Inter Miami. À l’approche de cet événement inédit, découvrez le mode d’emploi de la compétition.
La Coupe du monde des clubs démarre dans la nuit du 14 au 15 juin. Disons-le très clairement, cette première Coupe du monde des clubs à 32 équipes est loin d’avoir fait l’unanimité. Voyons ce que la compétition réservera, peut-être aura-t-elle plu à tout le monde à l’arrivée, mais le concept a eu du mal à convaincre.
À cheval entre la saison 2024-2025 et l’exercice 2025-2026, l’épreuve va réunir douze équipes d’Europe, six d’Amérique du Sud, cinq d’Amérique du Nord, quatre d’Afrique, quatre d’Asie et une d’Océanie.
12 stades et 11 villes hôtes
À un an de la première Coupe du monde de l’histoire à 48 nations, qui se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique, le pays de l’Oncle Sam va avoir droit à une répétition générale en organisant ce Mondial interclubs sur ses terres.
Les 12 stades ci-dessous ont été retenus par la FIFA. Et à quelques jours du début du tournoi, il reste plusieurs dizaines de milliers de places en vente.
Les 12 stades hôtes
Atlanta : Mercedes-Benz Stadium, 75 000 places
Charlotte : Bank of America Stadium, 75 000 places
Cincinnati : TQL Stadium, 26 000 places
Miami : Hard Rock Stadium, 65 000 places
Los Angeles : Rose Bowl, 88 000 places
Nashville : Geodis Park, 30 000 places
New York : MetLife Stadium, 82 000 places
Philadelphie : Lincoln Financial Field, 69 000 places
Washington : Audi Field, 20 000 places
Orlando : Camping World Stadium, 65 000 places et Inter&Co Stadium, 25 000 places
Seattle : Lumen Field, 69 000 places
Un début de compétition abordable pour le PSG
Pour cette première version du Mondial des clubs élargi, c’est un format traditionnel de Coupe du monde qui a été choisi. Les équipes ont été divisées en huit groupes de quatre, les deux premiers de chaque poule se qualifieront pour les 8es de finale. Le 1er du groupe A affrontera le 2e du groupe B et inversement, puis le 1er du groupe C affrontera le 2e du groupe D, et ainsi de suite.
Quel scénario pour le PSG ? Placés dans le groupe B avec l’Atletico Madrid, Botafogo et Seattle, les Parisiens croiseront la route d’une équipe du groupe A, en cas de qualification. Un adversaire quoi qu’il arrive a priori abordable, il s’agira de Porto, Palmeiras, l’Inter Miami ou Al Ahly. En quarts, Paris aurait ensuite affaire à une équipe issue du groupe C ou du groupe D. Le Bayern Munich par exemple ? Chelsea ?
Quelles sont les affiches à ne pas manquer ?
En France, on suivra évidemment avec attention le parcours du PSG, seul représentant français dans la compétition. Mais outre les rencontres concernant les coéquipiers d’Ousmane Dembélé, quelques affiches donnent l’eau à la bouche. Vu les horaires, les insomniaques vont apprécier.
Les 10 plus belles rencontres de la phase de groupes
PSG-Atletico Madrid, le 15 juin (21h)
Real Madrid-Al Hilal, le 18 juin (21h)
PSG-Botafogo, le 20 juin (3h)
Flamengo-Chelsea, le 20 juin (20h)
Bayern Munich-Boca Juniors, le 21 juin (21h)
Seattle-PSG, le 23 juin (21h)
Inter Miami-Palmeiras, le 24 juin (3h)
Benfica-Bayern Munich, le 24 juin (21h)
Juventus-Manchester City, le 26 juin (21h)
Salzbourg-Real Madrid, le 27 juin (3h)
Quelles sont les têtes d’affiche ?
Le fameux effectif sans star du PSG sera là. Kylian Mbappé aussi, évidemment, sous la houlette de Xabi Alonso, avec ses nouveaux coéquipiers au Real Madrid, Trent Alexander-Arnold et Dean Huijsen. Manchester City va tout de suite avoir l’occasion de tester son gros recrutement, matérialisé par les arrivées de Rayan Cherki, Rayan Aït Nouri et Tijjani Reijnders. Mais plusieurs talents peu connus en Europe auront l’occasion d’exprimer leur talent. C’est le cas de l’Argentin de l’Inter Miami Lionel Messi, apparemment à surveiller selon les observateurs.
Sinon, avant de partir à Chelsea, l’ailier brésilien Estevão va vouloir soigner ses adieux avec Palmeiras. Même affaire pour le milieu offensif de River Plate Franco Mastantuono, avant son départ au Real Madrid. Les stars de Botafogo, Igor Jesus ou Jefferson Savarino, voudont aussi monter qu’elles ne sont pas championnes d’Amérique du Sud pour rien. L’Europe pourra également se rappeler au bon souvenir d’Edinson Cavani et Ander Herrera (Boca Juniors), de Gerson et Jorginho (Flamengo), d’Hugo Lloris, Olivier Giroud et Denis Bouanga (Los Angeles), de Yassine Bounou, Aleksandar Mitrovic, Sergej Milinkovic-Savic (Al-Hilal), ou de Thiago Silva (Fluminense).
1 milliard de dollars de prize money
Pour motiver plus que nécessaire les équipes en lice, la FIFA a mis sur la table un prize money d’une valeur totale d’un milliard de dollars, soit environ 860 millions d’euros. 52,5% de cette somme récompense les clubs pour leur participation, et les 47,5% restants seront alloués en fonction des performances de chacun. En phase de groupes, une victoire rapporte 1,72 M€, contre 0,86 M€ pour un nul. Puis des primes s’ajouteront tout au long de la compétition : 6,5 M€ pour les 8es de finalistes, 11,3 M€ pour les quarts de finalistes, 18,1 M€ pour les demi-finalistes, 25,9 M€ pour le finaliste et 34,5 M€ pour le vainqueur, lequel peut donc espérer toucher plus de 100 millions d’euros rien que grâce à ses résultats.
Le rappel des groupes

NB : le Club Leon a été exclu de la compétition, car il partageait le même propriétaire que Pachuca. Le Los Angeles FC, qui a remporté un barrage face au Club América (2-1), l’a remplacé.