Du samedi 28 au dimanche 29 janvier 2023, le Complexe Culturel Blonba vibrera au rythme de la 7ème édition du festival « Fari foni waati ». Les organisateurs ont organisé la conférence de presse de lancement du festival, le mardi 24 janvier 2023 au Complexe Culturel Blonba. Il ont, par la suite, dévoilé qu’en plus des danseurs internationaux venus de plusieurs pays, les artistes malentendants seront de la fête et comptent éblouir l’assistance de leurs immenses talents. Ils ont aussi affirmé que la convivialité sera au rendez-vous en vue d’afficher l’image festive d’une ville bouillante d’activités culturelles.
« Le festival « Fari foni waati » démarre le samedi 28 janvier 2023, au Complexe Culturel Blonba et l’une des innovations de cette 7ème édition sera la prestation des danseurs malentendants qui comptent éblouir le public de leurs talents », a indiqué la directrice du festival, Naomi Fall. Depuis sa première édition, ajoute-elle, le festival « Fari foni waati » s’implante dans le paysage culturel bamakois comme un évènement majeur pour la danse qui a su fédérer danseurs, danseuses, chorégraphes, professionnels et publics. « Cette année, la septième édition sera aussi l’occasion d’amorcer un programme plus vaste à destination du secteur culturel au Mali. De ceux qui s’engagent pour la professionnalisation du secteur des arts vivants au Mali qui est un programme cofinancé par l’Union Européenne au Mali qui développera, outre le « Fari foni waati », des actions de création et de diffusion de spectacles de danse dans le pays et dans la sous-région, des actions d’initiation et d’accès à la danse auprès des publics qui en sont éloignés », a développé Naomi Fall. Elle a signalé que chaque année, le « Fari foni waati » invite des chorégraphes à venir diriger un travail de création avec les danseuses et danseurs du Mali et d’autres pays d’Afrique.
A ses dires, les invités de cette édition sont les chorégraphes Wanjiru Kamuyu du Kenya et Horacio Macuacua du Mozambique qui travailleront avec des danseurs et danseuses du Mali, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Kenya, du Burundi et de la Tanzanie qui sont tous à Bamako pour cette édition. La directrice du festival a, dans ses propos, noté que plusieurs activités se dérouleront durant les deux jours du festival dont le coût avoisine 50 millions de FCFA.
Profitant de l’occasion, elle appelle toute la population de la capitale malienne à s’approprier cette activité dans l’objectif de favoriser l’émergence artistique, le dialogue, les échanges et la fabrique entre artistes internationaux.
Moussa Samba Diallo