La rentrée des classes qui devait se tenir début octobre a été reportée au 4 novembre en raison de « l’état de catastrophe nationale » liée aux récentes inondations, a indiqué lundi le ministère de l’Education nationale dans un communiqué.
Au Mali, les inondations ont fait 75 morts et 148 blessés depuis le début de la saison des pluies. Plus de 250.000 personnes sont sinistrées, selon la dernière réunion du comité interministériel de gestion des crises et catastrophes.
Des milliers d’entre elles, dont une grande part d’enfants, ont trouvé refuge dans des écoles.
Depuis le début de l’hivernage, les averses diluviennes, « rappel brutal de l’impact croissant du changement climatique », ont ravagé plusieurs régions, faisant plus de 1.500 morts, touchant 4 millions de personnes et déplaçant plus d’ 1,2 million de sinistrés au Burkina Faso, au Cameroun, au Tchad, en Guinée, au Mali, au Nigeria et au Niger, selon un bilan de l’Organisation internationale des Migrations (OIM).
Selon l’OIM, les précipitations exceptionnelles enregistrées au Mali sont les plus importantes depuis 1967.
Cette annonce du gouvernement malien intervient aussi dans un moment de tensions entre les autorités et les syndicats des enseignants.