Les rebelles tigréens ont commencé à rendre leurs armes lourdes, point-clé de l’accord signé il y a plus de deux mois pour mettre un terme à un conflit meurtrier dans le nord de l’Ethiopie, a déclaré mercredi un porte-parole des autorités rebelles.
« Le Tigré a remis ses armes lourdes dans le cadre de son engagement à mettre en œuvre l’accord Pretoria », signé le 2 novembre entre le gouvernement éthiopien et les rebelles tigréens, a affirmé dans un tweet Getachew Reda.
« Nous espérons et prévoyons que cela contribuera grandement à accélérer la mise en œuvre complète de l’accord. Nous espérons et prévoyons! », a-t-il poursuivi.
L’accord de paix du 2 novembre prévoit notamment un désarmement des forces rebelles, le rétablissement de l’autorité fédérale au Tigré et la réouverture des accès et communications vers cette région coupée du monde depuis mi-2021.
Selon un document relatif à la mise en application de l’accord signé le 12 novembre à Nairobi, « le désarmement des armes lourdes (tigréennes) se fera simultanément avec le retrait des forces étrangères et non-fédérales », en référence notamment à l’Erythrée, pays frontalier du Tigré qui appuie l’armée éthiopienne dans la région. Asmara n’a pas participé aux négociations de Pretoria.