Le procès de 49 militaires ivoiriens interpellés le 10 juillet dernier à l’aéroport de Bamako s’est ouvert jeudi 29 décembre devant la Cour d’Assises de Bamako.
Le procès qui intervient six mois après l’interpellation des militaires ivoiriens a été suspendu pour reprendre le vendredi 30 décembre.
Les 49 militaires ivoiriens dont trois soldates ont été libérées vont comparaître pour « association de malfaiteurs, attentat et complot contre le gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l’État, détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler gravement ».
Ce jugement des soldats ivoiriens se tient à la Cour d’Appel de Bamako une semaine après la visite officielle à Bamako d’une délégation ivoirienne conduite par le ministre d’État, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara.
À l’issue de cette rencontre, le Mali et la Côte d’ivoire ont signé un mémorandum pour la libération des 46 soldats ivoiriens détenus dans la capitale malienne. Cette accord avait été signé en présence du ministre togolais des affaires étrangères Robert Dussey, dont le pays est médiateur dans le dossier des soldats ivoiriens. Le chef de la diplomatie togolaise s’etait réjoui de ce rapprochement des positions entre le Mali et la Côte d’ivoire.
Mohamed TOURE