Sédhiou : Des journalistes sur le front sans arme

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La célébration d’un anniversaire doit être un moment de fête. Ce n’est pas tout à fait le cas pour la section Sédhiou de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal qui a fêté ses 20 ans.
 
 
 
Dans le cadre des activités dénommées  » l’école de la convention », la section régionale de la Convention a listé ses maux. Il s’agit d’un déficit de moyens de transport, de l’inexistence de contrat de travail, du manque d’outils de travail (ordinateurs, appareils photo, caméras, dictaphones), rémunérations encourageantes…
 
Cet atelier a été animé par le doyen, Ibrahima Gassama, Directeur de la radio Number 1 qui émet depuis Ziguinchor. Au cours de cette rencontre, les journalistes ont dénoncé l’accaparement de l’aide de la presse par des patrons des organes de presse depuis l’avènement du Président, Macky Sall.
 
 
 
Mais le point qui a le plus fait couler de salive, c’est la carte nationale de presse accordée à une catégorie d’enseignants proches de la direction de la convention et refusée à une autre sans autre forme de procès.
 
Le conférencier, Ibrahima Gassama a salué l’initiative appelée l’école de la convention. Surtout qu’elle a permis de démontrer qu’il y a un vide juridique sur le statut du reporter.
 
Avec tous ces défis, le Président de la Convention des jeunes reporters de Sédhiou, Tamba Cissé a invité les autorités compétentes à appliquer la convention collective nationale et le code de la presse.

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