La Côte d’Ivoire a accueilli récemment la cérémonie officielle de levée de rideau des Assemblées Annuelles du Fonds Monétaire International et du Groupe de la Banque mondiale. A l’occasion, le président ivoirien Alassane Ouattara a demandé au FMI d’adapter ses outils de financement aux exigences du contexte actuel dans les pays africains et en développement.
« Examiner l’opportunité d’une nouvelle allocation de DTS aux Etats »
Il invite notamment l’institution de Bretton Woods à « examiner l’opportunité d’une nouvelle allocation de DTS (Droits de Tirages Spéciaux) aux Etats ».
Inutile de rappeler que le FMI avait déjà accordé aux pays en développement, 650 milliards de dollars US de DTS afin de soutenir leurs économies affectées par la crise de COVID-19, il y a quelques années.
Le président Alassane Ouattara a reconnu cet appui qu’il présente comme un « exploit », une « première dans l’histoire » de l’institution financière mondiale. Il demande tout de même à la directrice Kristalina Georgieva de le rééditer.
« Je sais que ce n’est pas chose facile, mais avec vous rien n’est impossible » a t-il glissé à la septuagénaire bulgare. Outre les DTS, Ouattara encourage le « FMI à poursuivre ses efforts en vue de la restructuration de la dette des pays africains à travers le Cadre Commun du G20 ».
Pour la « création d’un 3e siège pour l’Afrique subsaharienne au sein des Conseils d’administration du FMI » et de la BM
Enfin, le dirigeant ivoirien a réitéré son appel de « longue date pour le renforcement de la voix et de la représentativité des pays membres les plus vulnérables, avec, notamment la création d’un troisième siège pour l’Afrique subsaharienne au sein des Conseils d’administration du FMI et de la Banque Mondiale ».
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