Révision constitutionnelle : l’Alliance pour le Mali travaille pour faire triompher le « oui »

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Le samedi 21 janvier 2023, à son siège à Boulkasoumbougou, l’Alliance pour le Mali (A.MA), avec à sa tête Dr. Moussa Aliou Keita, dans l’optique de contribuer à la réussite de la révision constitutionnelle prévue au mois de mars prochain, a animé une conférence de presse sur les enjeux et les défis qui y sont liés.

C’est dans sa vision de contribuer à la réussite des bonnes actions de la transition, dont le projet de révision de l’ancienne constitution, que cette conférence de presse a été animée par l’Alliance pour le Mali (A.MA), qui constitue, selon son président, l’une des actions qu’elle prévoit mener pour le succès du référendum.

Le président Dr. Moussa Aliou Keita a souligné que son alliance se retrouve dans cette révision constitutionnelle initiée par les autorités de Transition, qui correspond, selon lui, à l’aspiration d’une très bonne partie de la population malienne parce qu’elle est l’une des recommandations faites lors des Assisses nationales de la refondation qui ont impliqué toutes les couches sociales du pays.

En félicitant cette démarche entamée par les autorités de Transition pour réviser la constitution, Dr. Moussa A. Keita affirme que ce référendum représente d’énormes enjeux pour le pays.  Premièrement, selon Dr. Keita, la révision de l’ancienne constitution permettra de combler les vides juridiques dont elle souffre. À entendre le président, la nouvelle constitution  permettra aux Maliens de s’unir davantage et à tous les fils et à toutes les filles du Mali de prendre part, à tous les niveaux, à la prise des décisions concernant l’avenir du pays.

Cette nouvelle constitution, selon l’A.Ma, conduira à la mise en place des institutions stables et fortes. Elle permettra, selon Moussa A. Keita, de mettre fin aux crises post-électorales qui ont toujours écumé le Mali depuis l’avènement de la démocratie.

L’Alliance pour le Mali n’ignore pas non plus les difficultés auxquelles ce processus de révision constitutionnelle peut se heurter. Selon  le président Keita, le premier défi, c’est comment amener toutes les filles et tous les fils à accepter cette révision de la constitution qui n’est pas partagée par certains, notamment les certains partis politiques.

La deuxième difficulté à laquelle ce processus de révision doit faire face, qui est majeure, est liée au temps : comment organiser ce référendum dans le temps imparti et dans la transparence étant donné qu’il ne reste que deux mois. Alors que l’installation des démembrements de l’AIGE n’est pas encore finie dans certaines localités du pays et à l’extérieur du pays.

Une autre difficulté qui peut entraver ce référendum, selon l’A.Ma, c’est l’organisation matérielle. Car, « est-ce que l’organisation sera totalement finie avant la date du référendum » se demande M. Keita.

Un autre défi auquel les autorités doivent faire face pour la réussite de cette révision est celui sécuritaire, selon l’A.M.A.  À croire son président, les autorités ont dit que les élections ne peuvent pas avoir lieu tant que l’intégrité territoriale n’est pas assurée.

Or, a-t-il fait remarquer, « là où nous sommes aujourd’hui, nous savons que certaines localités du pays, certaines régions, certains cercles ne sont pas sous le contrôle effectif de l’Etat ; donc ils sont sous le contrôle des terroristes. »

Pour rappel, l’A.Ma, qui a vu le jour le 09 octobre 2022, est une coalition de 17 organisations dont trois partis politiques, quatre associations et une plateforme d’associations. Ses objectifs principaux sont : unir tous les fils et toutes les filles du pays et surtout soutenir toutes les bonnes actions du gouvernement de la Transition.

Fadiala N. Dembélé          

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