L’ADEMA-PASJ face aux élections : Quelle alliance autour des abeilles?

Estimated read time 2 min read

Pour plusieurs responsables de l’ADEMA-PASJ une plateforme politique est en gestation pour assouvir les ambitions électorales du parti de l’abeille solitaire. Le parti rouge et blanc serait en discussions avancées avec le regroupement du Cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel.

Face à la presse pour présenter les vœux du parti, le président de l’ADEMA-PASJ s’est voulu déterminé à aller aux prochaines élections, avec optimisme. Non sans partager les nombreux défis auxquels le pays fait face.  «L’Adema doit faire sienne toutes ces préoccupations et réfléchir pour proposer des solutions aux Maliens, pour que notre plateforme, qui est en gestation, puisse être la plateforme gagnante des futures joutes électorales», a souligné Pr Marimanthia Diarra.

Selon certaines sources, le parti rouge et blanc se prépare à nouer une alliance électorale d’envergure avec notamment des partis du Cadre d’échanges des partis et regroupements pour une transition réussie devenu cadre d’échanges des partis et regroupements politique pour le retour à l’ordre constitutionnel. Cette alliance pourrait comporter aussi l’URD, qui vient de quitter le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD). Et ces partis exigent tous que les élections se tiennent conformément au chronogramme défini. « Nous souhaitons que les élections, qui sont annoncées, se tiennent à date comme indiqué dans le chronogramme officiel qui a été publié », a souligné le Pr. Marimantia Diarra, non moins membre influent du CNT, l’organe législatif de la Transition.

C’est dans ce sens que, sur le dossier des élections, les éventuels alliés politiques exhortent le pouvoir à aller à l’essentiel, comme pour dire « qui trop embrasse, mal étreint » ! «…Il est important d’aller à l’essentiel des élections qui sont les élections présidentielles et législatives », a indiqué le président de l’ADEMA-PASJ. Non sans taire une forme de « marginalisation » des acteurs politiques dans la gestion des sujets de grande préoccupation de la Nation. « Les formations politiques demeurent la sève de la démocratie, leur mise à l’écart des débats sur les questions essentielles qui engagent le destin du Mali désoriente incontestablement les citoyens », a-t-il relevé.

Sur le même sujet

+ There are no comments

Add yours