« C’est le statu quo », indique une source proche du dossier. Rien n’a bougé depuis que la Chambre de contrôle de l’instruction, qui fait office de cour d’appel, a ordonné leur remise en liberté provisoire.
Ni cette instance, ni le juge d’instruction du tribunal militaire, n’ont par la suite répondu aux courriers des avocats qui demandaient l’exécution de cette décision.
Une accusation supplémentaire ajoutée à leur dossier
Selon cette même source, une nouvelle accusation a depuis été ajoutée au dossier des quatre anciens ministres : celle « d’association de malfaiteurs ». Sur cette base, ils font l’objet d’un nouveau mandat de dépôt.
Les avocats des quatre anciens ministres ont déposé une requête en annulation. Ils dénoncent un vice de forme et ils estiment qu’aucun fait nouveau, depuis leur arrestation, ne justifie cette accusation supplémentaire.