L’Académie internationale des métiers de l’aviation civile (AIMAC), filiale de AIBD SA, a inauguré son campus de Dakar, le lundi 28 octobre 2024, en présence des autorités de la République et de diverses autres personnalités. A travers ses missions, l’Académie internationale des métiers de l’aviation civile (AIMAC) s’est engagée dans la voie de la souveraineté économique en ce qui a trait au capital humain en cohérence avec l’axe 2 de la Stratégie nationale de développement.
L’ouverture officielle du campus de Dakar de l’AIMAC, situé à Amitié 2, sur les allées Seydou Nourou Tall, le 28 octobre 2024, témoigne d’une bonne compréhension des enjeux de l’heure et de l’avenir. Après le site de Thiès, en collaboration avec l’armée de l’air, dédié à la formation des pilotes et des techniciens de maintenance dont la sortie de la première promotion est prévue au mois de décembre, c’est la deuxième phase de ce projet structurant et stratégique qui voit ainsi le jour.
Le campus de Dakar élargit la palette et le champ d’action de l’AIMAC car offrant un large éventail de programmes de formation au-delà des pilotes et techniciens de maintenance : management aéroportuaire, formations réglementaires (safety training, sécurité aérienne, audits…), aide à la navigation, Sécurité incendie assistance à personnes, métiers de l’escale (agent d’enregistrement, agent de trafic, chargement, agent technique d’exploitation, agent de réservation, agent de piste, agent de sûreté-marchandises dangereuses (DGR)…
Cette deuxième phase, marquant la montée en puissance de l’AIMAC, est « le fruit d’une vision commune qui emprunte la voie de la souveraineté », pour ainsi reprendre le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, M. Malick Ndiaye qui a présidé la cérémonie d’ouverture, en présence du Directeur Général de AIBD SA, M. Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye, de la Directrice Générale de l’AIMAC, Mme Aida Seck Ndiaye, des acteurs de la plateforme, des partenaires et diverses autres autorités. L’AIMAC, qui est « entre de bonnes mains » aux yeux de M. Malick Ndiaye, forme dans des domaines essentiels porteurs d’espoir pour la jeunesse et de croissance pour le secteur aéronautique.
Cette académie innovante constitue également, d’après lui, un levier essentiel du hub aérien dont pourrait tirer parti la compagnie national Air Sénégal. Il a réaffirmé l’engagement de l’Etat à accompagner cet outil de souveraineté dont la troisième phase est prévue à Diass sur une superficie de six hectares avec des équipements modernes et une offre de formation adaptée aux besoins de l’aviation civile. Cette assurance du Ministre semble ravir la Directrice Générale de l’AIMAC qui considère cette étape comme un jalon important vers le hub aérien. Mme Aida Seck Ndiaye mesure la portée de cet outil stratégique destiné à former des ressources humaines de qualité dans un secteur aussi stratégique que les transports aériens en pleine croissance.
Un développement qui rend urgent le relèvement de l’indice du capital humain en vue de couvrir les besoins nationaux et régionaux en matière de formation : « Notre mission est de contribuer à faire du Sénégal une référence dans le domaine de la formation aux métiers de l’aviation civile tout en anticipant les besoins en compétences du secteur. L’AIMAC forme les pilotes, techniciens et personnels de cabine indispensables au marché africain, notamment pour la compagnie nationale Air Sénégal, de manière durable et en soutenant l’essor du secteur des transports aériens. »
Après avoir magnifié le « soutien constant » de M. Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye, Directeur Général de AIBD SA, Mme Aida Seck Ndiaye a sollicité le concours du Ministre de tutelle en vue d’une optimisation des délais de mise en œuvre des projets. Plus qu’une académie, l’AIMAC constitue un enjeu majeur de souveraineté, un levier essentiel de la mise en œuvre du hub aérien dont le pilier est le capital humain.