Déviance et dépravation des mœurs à Bamako : De la débauche à l’homosexualité des femmes mariées

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L’homosexualité selon le dictionnaire Larousse est l’une des catégories d’orientation sexuelle caractérisée par une attirance sexuelle ou par des sentiments amoureux envers une personne du même sexe. C’est-à-dire une relation d’homme à homme ou de femme à femme. Si la première se reconnait à son style vestimentaire et haïe par de nombreuses personnes, du reste sur le continent africain, ce n’est pas le cas pour la seconde parce qu’elle est déguisée et voilée. Au Mali, il existe cette tolérance pour les deux sexes à porter certains types de vêtement, sans éveiller de soupçon. De nombreuses lesbiennes s’engouffrent dans cette brèche. Déjà les valeurs, les us et coutumes entre autres sont mises à rudes épreuves par l’usage abusif de l’alcool, de la drogue, de la chicha, l’argent facile, la prostitution par une génération en mal de repère. Des pratiques qui ternissent suffisamment l’image de certaines femmes mariées de la capitale qui se livrent en plus à l’homosexualité.

Ce nouveau type de comportement de certaines femmes au foyer prend de l’ampleur. Le constat général est que la plupart de ces femmes ont leur époux qui résident hors du pays. L’épicentre dans le District de ces pratiques malsaines est le quartier Golf et Baco Djicoroni Aci où ces dames occupent des appartements de luxe. A longueur de journée, des dames mariées y défilent sous le prétexte, du moins sous la couverture qu’elles viennent rendre visite à leur amie. La vérité est qu’il y’a bien plus que l’amitié. Retrouvez-les sur leur statut de WhatsApp pour lire à travers des mots doux comme : « Mon cœur, Ma belle, Mon miel… entre femmes le code et se faire une idée des types de relations. La dépravation ne cesse de croître dans notre pays et si des mesures ne sont pas prises assez tôt pour sensibiliser et stopper ces pratiques, c’est tout le monde qui en sera responsable et coupable. Des amatrices de feuilletons croient qu’il faut imiter tout ce qu’elles voient à la télé ou sur les réseaux sociaux, bon comme mauvais. Quel modèle des femmes mariées, mères au foyer donnent à leurs enfants ? Est-ce une envie de sexe ou la pauvreté qui les pousse à cet extrémisme ? La lutte contre cette pratique engage toute la société afin de ne transposer dans nos mœurs au nom d’une liberté mal assimilée, des pratiques extraverties d’ailleurs. Ce ne sont pas des valeurs maliennes.

Fousseyni SISSOKO

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