Guerre en Ukraine: l’Iran accuse les États-Unis de « jeter de l’huile sur le feu »

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À l’ONU ce mardi, le président iranien Ebrahim Raïssi a dénoncé le comportement de Washington et a affirmé que Téhéran « ne soutient aucune guerre, nulle part, ni en Europe ni ailleurs ».

Le président iranien Ebrahim Raïssi a accusé mardi les États-Unis, devant l’Assemblée générale de l’ONU, de « jeter de l’huile sur le feu » dans le conflit en Ukraine, attaquée depuis février 2022 par la Russie, alliée de Téhéran.

Attiser la « tension et jeter de l’huile sur le feu de la violence en Ukraine sont l’oeuvre des États-Unis d’Amérique dans le but d’affaiblir les pays européens et cela est malheureusement un programme sur le long terme », a dénoncé, depuis le siège des Nations unies à New York, Ebrahim Raïssi dans un discours virulent contre Washington et l’Occident.

Le président Raïssi a réaffirmé la position « sans ambiguïté » de son pays qui « ne soutient aucune guerre, nulle part, ni en Europe ni ailleurs ».

Relations tendues entre les deux pays

Accusé de fournir des drones à son allié russe dans la guerre conduite en Ukraine, l’Iran a encore assuré, par la voix de son président, « soutenir toute initiative en vue d’une cessation des hostilités et de la guerre et toute mesure politique » à cette fin.

Lors de l’adoption de résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU condamnant depuis 2022 l’invasion russe de l’Ukraine, l’Iran s’est soit abstenu, soit n’a pas pris part au vote.

Les États-Unis et l’Iran n’ont plus de relations diplomatiques depuis plus de 40 ans, au lendemain de la Révolution islamique de 1979 et de la prise d’otages de l’ambassade américaine à Téhéran.

Les deux pays ennemis s’étaient toutefois rapprochés dans les années 2010 à la faveur de l’accord international sur le contrôle du programme nucléaire civil iranien scellé en 2015 en échange d’une levée des sanctions américaines et européennes.

Tout en niant vouloir se doter de la bombe atomique, l’Iran s’est affranchi progressivement des engagements pris dans le cadre de cet accord, en réaction au retrait unilatéral des États-Unis décidé en 2018 par le président d’alors, Donald Trump.

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