Fin de course pour la Minusma : Un faux-nez de l’impérialisme

Estimated read time 2 min read

Simple coïncidence ou timing bien calculé ? Alors que le Président Macky Sall doit prendre la parole cet après-midi à Paris, pour le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, Me Juan Branco monte au créneau.

L’un des avocats de Ousmane Sonko tient, ce jeudi à partir de 11 heures (GMT), dans la capitale française, une conférence de presse. Au menu : Les Échos, qui donne l’information, annonce la plainte déposée en France et la saisine de la CPI, deux procédures initiées par le conseil du président de Pastef contre «120 suspects sénégalais» dont le chef de l’État, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, et le patron de la gendarmerie, le général Moussa Fall.

Me Branco reproche à ces derniers, notamment, d’être responsables des morts enregistrés (16 selon la version officielle, 23 d’après Amnesty et 30 selon Pastef) lors des manifestations de début juin consécutives à la condamnation à deux ans ferme de Ousmane Sonko dans le procès de l’affaire Sweet Beauté.

L’avocat français affirme détenir «4500 éléments de preuve» qu’il compte exposées face aux journalistes. Les Échos, citant un communiqué publié en ce sens, informe que Me Juan Branco aura à ses côtés d’autres membres du pool de défenseurs du maire de Ziguinchor.

Le gouvernement du Sénégal, par la voix du ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, ancien président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), avait qualifié de «fanfaronnade» la saisine par l’avocat français de la juridiction basée à La Haye (Pays-Bas). «Seuls peuvent saisir la CPI les États parties, le procureur de la juridiction, autorisé par la chambre préliminaire après une enquête indépendante et impartiale, et enfin le Conseil de sécurité de l’Onu, compétent en vertu de l’Accord le liant à la CPI», avait souligné l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise.

Sur le même sujet

+ There are no comments

Add yours